Le président du RCD, Mohcine Belabbas, a critiqué hier, la nouvelle sortie du général de corps d'armée, Ahmed Gaid Salah, sur la situation politique que connaît le pays. Mohcine Belabbas a été le premier à réagir sur le discours prononcé par le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état major, Ahmed Gaid salah, lors de sa visite de travail et d'inspection, entamée dimanche à la 4e région militaire, à Ouargla. D'un ton ironique, le chef du RCD a écrit sur sa page Facebook : «Après 2 semaines d'une abstinence de la parole, le chef de l'état-major de l'armée renoue avec le discours à l'adresse de la Nation de l'intérieur des casernes». Au cours de cette deuxième journée de sa visite, le général Gaid Salah est allé à la rencontre des cadres de cette région militaire, pour insister de nouveau que pour cette présidentielle, le prochain pas à entreprendre pour éviter le vide constitutionnel, c'est «d'enclencher rapidement le processus d'installation de l'Instance de surveillance des élections». «Nous attendons à ce propos la tenue rapide de mesures adéquates et l'activation de ce mécanisme constitutionnel, étant donné qu'elle constitue le moyen adéquat pour la préservation des voix des électeurs pour la crédibilité du scrutin», a-t-il souligné. Pour Belabbas, le vice-ministre «ignore» les revendications populaires. «Il continue de croire en l'élection présidentielle, sans passer par une période de transition à même de mettre en place les mécanismes, dont l'instance indépendante d'organisation et non de surveillance des scrutins, qui garantissent une élection réellement transparente et libre, et une alternance démocratique au pouvoir», a estimé le chef du RCD. Et d'ajouter: «Bien qu'il ne se soit pas attaqué cette fois à ce qu'il appelle ‘'ceux qui entravent la solution constitutionnelle‘', il tergiverse dans des postures qui ont déjà fait perdre à la Nation beaucoup de temps. En réalité, personne n'a entravé ‘'la solution constitutionnelle'', elle n'est tout simplement pas une solution, mais un problème», a-t-il conclut.