Le secrétaire général de l'Alliance national républicain (ANR), Belkacem Sahli a plaidé vendredi à Alger pour l'adoption d'un régime semi présidentiel dans la nouvelle constitution. Intervenant à l'occasion de la 2eme session ordinaire du conseil national de l'ANR, M. Sahli a souligné que son parti plaidait pour ‘‘l'instauration d'un régime semi présidentiel avec des prérogatives plus larges pour le chef du gouvernement et pour le parlement'‘. Qualifiant l'amendement de la Constitution d'‘‘étape cruciale dans les réformes politiques'‘, M. Sahli a estimé que la prochaine constitution doit définir ‘‘clairement'‘ la nature du régime politique qui sera adopté par l'Algérie avec la création du poste de vice-président. Pour lui, ‘‘les prérogatives du chef de l'Etat sont désormais vastes d'où la nécessité de créer le poste de vice-président devant l'aider à accomplir ses fonctions'‘. Concernant l'élection présidentielle 2014, M. Sahli a appelé les partis politiques, toutes tendances confondues, à se mobiliser afin d'assurer des élections crédibles et intègres. La 2ème session ordinaire du conseil national de l'ANR s'est tenue en plein air à la coopérative des travailleurs de Zéralda au lieu de la salle qui a été occupée par des dissidents du parti qui se proclament ‘‘redresseurs'‘ en demandant le retrait de confiance au SG. Des affrontements ont été enregistrés entre les deux camps faisant 5 blessés, a constaté l'APS sur place. A cet effet, M. Sahli a précisé que son parti a obtenu l'autorisation de la wilaya d'Alger pour tenir la rencontre mais la salle a été envahie par ses opposants, dirigés par 5 ex-militants radiés depuis plus d'une année conformément aux statuts du parti. Les redresseurs dont 13 membres du bureau national et l'ex-secrétaire national, ont demandé le retrait de confiance à M. Sahli l'accusant d'avoir transformé le parti en 'une entreprise familiale traitant avec les affairistes'‘.