«Nul n'a le droit d'oublier, c'est un monument qu'on nous a arraché», tel est le thème d'un programme qui a été concocté par l'association Amusnaw en collaboration avec l'Association des journalistes et correspondants de la wilaya de Tizi-Ouzou (Ajecto), pour commémorer le 26e anniversaire de l'assassinat du grand écrivain journaliste et poète, Djaout, lâchement assassiné le 2 juin 1993 à Alger. A cet effet, les associations organisatrices, en l'occurrence Amusnaw de Tizi-Ouzou et l'Ajecto, ont prévu un riche programme pour rendre un vibrant hommage à ce grand écrivain, journaliste qui a tant donné pour la liberté d'expression en Algérie et ce, au niveau l'esplanade M'Barek Aït Menguellet au centre-ville de Tizi-Ouzou. Né le 11 janvier 1953 à Oulkhou, dans la commune d'Azeffoun, wilaya de Tizi-Ouzou, Tahar Djaout reste immortel dans les esprits des intellectuels et des journalistes par ses écrits. Il fut l'auteur de la belle citation : «Si tu parles, tu meurs, si tu te tais, tu meurs, alors tu dis et meurs». D'ailleurs, dans un article publié juste après son assassinat, dans un quotidien national, ils ont mentionné que le commanditaire de son assassinat a dit que «Tahar Djaout écrit trop bien et ses écrits pouvaient influencer les musulmans».