Les prises de positions de certains élus face à cette situation inédite à la wilaya d'El-Tarf s'expriment par les querelles intestines depuis l'installation du P/APC en décembre 2017. Décidément, les évènements se précipitent à la commune frontalière de Souarekh vers un gel de son activité après le refus, pour la troisième fois consécutive, de la majorité des membres élus de délibérer. La réunion étant présidée par le président de l'Assemblée populaire M. Rejil Hasnaoui et à laquelle ont assisté tous les membres de l'exécutif composé de treize membres. Cependant, la majorité, au nombre de sept, ont pris part à cette réunion officielle pour exprimer leur refus sur le fond et la forme de la délibération d'une part et donner un cadre légal à leur position face aux dépassements enregistrés par le P/APC, d'après un élu. Ces dépassements, ajoute le même élu, se résument dans ses prises de décisions unilatérales sans se référer au conseil communal, ses absences répétées des travaux du conseil et de la gestion des affaires de la commune d'une manière générale, ajoutons à cela, son installation hors du territoire de la commune de Souarekh. Sept points dans l'ordre du jour de la délibération dont deux d'une importance capitale pour le développement local de la région à savoir, l'ouverture de la saison estivale et le raccordement en gaz et éclairage public de la mechta Lahdada. Les prises de positions de certains élus face à cette situation inédite à la wilaya d'El-Tarf s'expriment par les querelles intestines depuis l'installation du P/APC en décembre 2017. Ce dernier, a déjà adressé et à deux dates différentes (28 et 30) des invitations à l'ensemble des membres du Conseil communal pour l'approbation du même ordre du jour de la même délibération. Les majoritaires y ont pris part et ont exprimé leurs refus au contenu de la délibération par la non-notification. La troisième et dernière réunion, à laquelle ont assisté des citoyens, est considérée comme un coup de grâce à la commune de Souarekh. En effet, cette nouvelle donne, conduira la commune vers l'impasse administrative, le gel des programmes du développement local et par voie de conséquence du citoyen. A titre de rappel, deux élus d'obédience FLN de la masse du P/APC, ont présenté leurs démissions l'un en tant que membre du Conseil communal, le second en tant que membre de la commission des finances d'après un élu. A titre de rappel, la commune frontalière de Souarekh a connu et traverse encore des périodes caractérisées par l'instabilité dans la gestion des affaires courantes du citoyen et ses répercussions sur son quotidien. L'événement ayant marqué le mandat actuel est sans nul doute, le suicide du jeune (M.A 32 ans) au bureau même du P/APC pour n'avoir pas bénéficié d'un logement rural. Les habitants de la commune de Souarekh (ex-Oum Teboul) sont soucieux du devenir de leur commune et chacun a sa propre lecture. La législation et les lois de la République n'ont pas perdu de vue les solutions en de pareils cas. Les dernières informations qui nous sont parvenues et confirmées font état de la fermeture par cadenas du siège de l'APC de Souarekh par des citoyens après avoir demandé au personnel de quitter les lieux.