Le Conseil du gouvernement a regroupé les ministères des Finances, de la Justice, de l'Industrie, du Commerce, des Travaux publics, des Ressources en eau, ainsi que du Gouverneur de la Banque d'Algérie et du Vice-président de l'Association Professionnelle des Banques et des Etablissement financiers (ABEF). Une commission interministérielle a été installée dans la journée d'hier, à l'issue d'un Conseil du gouvernement présidé par le premier ministre Nordine Bedoui, dans le but de sauver les emplois et entreprises en difficultés. Cette Commission aura pour mission de suivre l'activité économique nationale dans le but de préserver l'outil de production et les emplois, selon le communiqué diffusé par le Premier ministère. Le Conseil du gouvernement a regroupé les ministères des Finances, de la Justice, de l'Industrie, du Commerce, des Travaux publics, des Ressources en eau, ainsi que du Gouverneur de la Banque d'Algérie et du Vice-président de l'Association Professionnelle des Banques et des Etablissement financiers (ABEF). Au cours de cette réunion, «les mécanismes juridiques destinés à préserver certaines institutions économiques confrontées à des difficultés sur le terrain, à la suite des mesures conservatoires, ont été présentés, notamment par la création d'un organe multisectoriel dirigé par le ministre des Finances, chargé de suivre et de proposer des mesures concrètes pour maintenir ces institutions et les fonctions qu'elles occupent», indique le communiqué. A l'issue de cette réunion, le Premier ministère a procédé à l'installation officielle du mécanisme gouvernemental multisectoriel de suivi des activités économiques et de préservation des outils de production, sous la présidence du ministre des Finances. Le gouvernement s'est engagé à tenir tous ses engagements avec les entreprises de production, qu'elles soient nationales ou étrangères. Une instruction ferme est donnée au ministère des Finances pour fournir les fonds nécessaires pour le financement de tous les projets publics en cours de réalisation. Le Premier ministre a charger cette Commission interministérielle de l'énumération de toutes les activités et projets économiques susceptibles d'être confondus avec les mesures de précaution, pour de leur trouver des solutions juridiques, afin de préserver leur rôle économique et social, en particulier dans la préservation des emplois. Cette Commission est également chargée d'examiner le statut de chaque entreprise de production et de suggérer les mesures pratiques et juridiques pertinentes. Ainsi, des décisions nécessaires seront prises lors des réunions du gouvernement. Un plan de communication visant à expliquer les mécanismes de cet organe, créé principalement dans le but de ne pas entraver les activités économiques nationales et à renforcer la confiance de tous les participants et son impact positif et direct sur l'amélioration du service public des citoyens est adopté. Il a été décidé l'adoption d'un mécanisme d'évaluation périodique des travaux de cet organe gouvernemental chargé de surveiller les activités économiques et de maintenir les outils de production. En conclusion, «le Premier ministre a souligné la nécessité d'adopter cette approche qui s'inscrit dans la volonté du gouvernement de protéger les institutions économiques nationales conformément aux dispositions de la loi et de garantir les droits de leurs travailleurs et de les rassurer», écrit-t-on. A rappeler qu'un bon nombre de grandes entreprises nationales s'est vu son activités perturbées depuis ces deux derniers mois, après la mise sous mandat de dépôts d'une bonne escouade d'hommes d'affaires, accusés dans différents affaires liées à la corruption. Des dizaines de milliers d'emplois sont menacés si ses entreprises de productions ne sont pas préservées.