L'entraîneur de la sélection algérienne de football, Djamel Belmadi, a affirmé hier qu'il visait un parcours sans faute en phase de poules de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2019, à deux jours du match face à la Tanzanie, lundi au stade Al-Salam du Caire (20h00 algériennes), comptant pour la 3e et dernière journée (Gr. C). «Nous allons aborder ce match avec beaucoup de sérieux. Certes, nous sommes déjà qualifiés, mais il faut éviter de verser dans l'euphorie» , a déclaré le coach national en conférence de presse tenue au stade Al-Salam. Vainqueurs lors de leurs deux premiers matchs du tournoi, face respectivement au Kenya (2-0) et au Sénégal (1-0), les Verts aspirent à confirmer leur regain de forme devant les «Taifa stars», virtuellement éliminés après deux défaites de rang. ‘L'Algérie espère rééditer l'exploit réalisé lors de l'édition 1990 disputée à domicile avec trois succès de suite au premier tour. Interrogé sur les éventuels changements qu'il compte apporter face aux Tanzaniens, Belmadi a refusé de dévoiler ses cartes : «Je n'ai pas trop l'habitude de dévoiler mes cartes. Depuis le début, nous avons eu un discours avec les joueurs, tout le monde est concerné : remplaçants ou titulaires. Chacun doit être prêt à jouer. Tout le monde a son importance, son mot à dire. Tous les joueurs doivent être à 100%». Dix mois après son arrivée à la tête du staff technique national, en remplacement de Rabah Madjer, Belmadi s'est réjoui de la progression des «Verts», tout en refusant, encore une fois, d'endosser le costume d'un des favoris de cette 32e édition de CAN. «Les choses se font pas étapes, les digérer avec un minimum de temps. Les choses ont évolué d'une manière graduelle depuis 10 mois. Nous nous sommes qualifiés confortablement, avec notamment une belle victoire en déplacement face au Togo (4-1) et contre la Tunisie en amical à Blida (1-0). En football, on n'a pas beaucoup de temps. Dieu merci, les choses avancent sûrement mais doucement. Nous avons envie de continuer à progresser, nous avons certes battu le Sénégal, mais d'autres choses nous manquent pour être mieux». Avant d'enchaîner : «Je ne me suis jamais caché. Dès mon arrivée au poste de sélectionneur (août 2018, ndlr) j'ai dit qu'il fallait d'abord se qualifier pour la phase finale, ce qui n'était pas évident. Nous sommes venus avec l'ambition de gagner. Des fois mes propos ont été mal interprétés. Nous sommes des compétiteurs, c'est valable pour tout le monde. C'est avec les matchs qu'on pourra nous situer et dire si on est favoris ou non».