«Il est interdit aux trois opérateurs de téléphonie mobile de communiquer sur la troisième génération de la téléphonie mobile, tant que les licences définitives ne sont pas attribuées». L'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) vient de rappeler à l'ordre les trois opérateurs du secteur en Algérie (Mobilis, Ooredoo et Djezzy) qui se livrent une guerre publicitaire, depuis l'attribution de la licence provisoire en date du 14 octobre. L'ARPT a, en effet, à travers un communiqué de presse repris par l'APS, sommé les trois opérateurs de stopper «l'intense» campagne publicitaire vantant les prouesses de leurs réseaux 3G, et ce, «jusqu'à l'attribution des licences définitives». «Depuis la déclaration des attributaires provisoires des licences 3G, le 14 octobre 2013, une intense campagne publicitaire est menée par les trois opérateurs GSM», lit-on. Selon l'instance de régulation du marché de la téléphonie mobile, «le nombre de placards et autres spots publicitaires vantant les réseaux 3G des opérateurs n'ont pas leurs places aujourd'hui», alors que dans les faits, «ces réseaux ne sont pas encore établis». L'ARPT précise, dans ce cadre, que le classement des opérateurs a été effectué «en fonction de leurs dossiers de candidature pour l'octroi de licence 3G et non pas de leurs réseaux 3G qui ne sont pas encore établis», et ce, «contrairement à ce qui est colporté dans la campagne de communication». L'ARPT affirme que les produits évoqués sous le label 3G par les opérateurs «ne concernent, pour l'heure, que la 2G (GSM), et ce, quand bien même ils seraient diffusés sur des supports compatibles 3G (tablettes, smartphones et clés USB)». «Toute publicité évoquant le réseau 3G et pouvant laisser croire qu'ils sont effectivement exploités ne correspond pas à la réalité», a souligné encore l'ARPT. Le lancement commercial de la 3G est prévu pour le 1er décembre.