Le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Mohamed Amine Hadj Said, a indiqué lundi à Alger que 36% des établissements hôteliers à l'échelle nationale ont été classés et 30% sont en voie de l'être. "Nous avons procédé au classement de 36% des établissements hôteliers et l'opération est en cours pour 30% d'autres, mais le reste ne peut l'être, du fait qu'il a été réalisé avant la loi relative à l'hôtellerie", a précisé le ministre, lors d'un point de presse en marge d'une rencontre sur l'hôtellerie en Algérie. Ces établissements "ne répondent pas aux normes énoncées dans le texte de la loi", a -t-il relevé, soulignant que le classement "est une règle inscrite dans une loi à laquelle tout le monde est obligé de se conformer". Pour ce faire, le ministère du Tourisme a engagé une "réflexion" en vue de trouver une "formule adaptée" permettant à ces établissements de "continuer d'exister sans toutefois nuire à la qualité". Le ministre a incité, en ce sens, les opérateurs hôteliers à exercer un "contrôle par les pairs", faisant remarquer qu'une nouvelle disposition sera promulguée en vue d'"obliger les demandeurs d'autorisation d'exploitation d'établissements hôteliers à adhérer à la corporation". Le ministre du Tourisme a estimé que le défi pour son secteur est de "gagner la bataille de la qualité" afin de "faire face à la concurrence et promouvoir la destination Algérie", à travers notamment la formation aux métiers de l'hôtellerie et l'intensification des partenariats. M. Hadj Said a recommandé de favoriser la concurrence entre les établissements hôteliers en instituant des prix nationaux pour les professionnels qui s'investissent dans la qualité.