La direction de la formation professionnelle organise, en étroite collaboration avec l'Unfa, l'Angem, la Cnac et l'Ansej, du 26 février au 10 mars, à la salle Aïssat Idir, des journées «portes ouvertes» sur la formation de la «femme au foyer dans le milieu rural». L'action devait au préalable cibler les quatre grandes daïras, à savoir Skikda, Azzaba, El Harrouche et Collo. Finalement, ce n'est que le chef-lieu de la wilaya qui a été concerné. L'objectif est de mettre en valeur les résultats des sections détachées de formation, lancées dans les zones reculées et visant la promotion des métiers artisanaux féminins. Cette stratégie, qui a été entamée il y a deux années, a abouti à l'ouverture d'une quarantaine de sections sur l'ensemble du territoire de la wilaya. Pour satisfaire la demande, il a été procédé parfois au lancement de deux sections par commune, en fonction des besoins formulés par les collectivités locales. Selon les chiffres communiqués, 480 femmes ont été formées et 170 sont en voie de l'être. Les spécialités ciblées sont la couture, la broderie sur soie et la cuisine traditionnelle pour ne citer que les plus importantes. Toutes ces femmes ont suivi des formations qualifiantes, d'une durée de 6 mois. Une attestation de succès leur est délivrée en fin de parcours, leur permettant de bénéficier des aides accordées dans les dispositifs existants. Les faibles prêts alloués dans le cadre des dispositifs Cnac, Angem et Ansej, les retards dans la distribution des locaux commerciaux du programme présidentiel sont, entre autres, les principales préoccupations soulevées par les exposantes.