Le Général-major Ahmed Boustila, Commandant de la Gendarmerie nationale a plaidé, jeudi à Alger, pour "une exploitation rationnelle" des ressources humaines et matérielles disponibles et méthodes scientifiques acquises lors des investigations des scènes de crime. Dans son allocution d'ouverture du séminaire national sur "la gestion de la scène de crime" lue en son nom par l'Inspecteur général du Commandement de la Gendarmerie nationale, le Général Abdelaziz Chater, le Général-major Boustila a souligné "l'impérative coordination entre les différents intervenants dans la scène de crime avant, pendant et après les investigations". Le choix de ce thème organisé à l'Institut national de criminalistique et de criminologie relevant de la Gendarmerie nationale "n'est pas fortuit, il a plutôt été dicté par l'intérêt grandissant des indices matériels retrouvés sur la scène de crime, quelle qu'en soit la nature, qu'il convient d'exploiter au mieux pour pouvoir identifier l'identité des criminels". La recherche de la vérité ou de la preuve "est passée par plusieurs étapes dont chacune reflète le vécu quotidien des sociétés et leur degré d'évolution", a soutenu le Général-major Boustila précisant que le séminaire "se veut un rappel des engagements légaux et moraux pour faire la lumière sur la vérité et assurer un bon fonctionnement de la Justice, des engagements liés à la garantie de l'intégrité de la scène de crime, quelles que soient les conditions". Il s'agit également de "mettre en avant la place de la scène de crime dans les enquêtes judiciaires modernes, compte tenu de l'intérêt croissant accordé aux preuves matérielles", a-t-il conclu.