Après l'échauffement et le stretching, c'est le moment de passer à la musculation. L'âge et le sexe des participants sont à considérer. On a noté que les capacités d'endurance (aérobie) sont les mêmes quel que soit l'âge, on sait aussi que les jeunes entre 7 et 11 ans constituent une tranche d'âge propice au développement des coordinations motrices, tandis que c'est à l'adolescence que le processus d'amplification de la force se met en place. Quant à la femme, elle peut développer comme son homologue masculin sa musculature (c'est même vivement conseillé), mais l'homme est génétiquement favorisé par ses hormones qui fixent les protéines dans le tissu musculaire et lui permettent un développement musculaire plus important. L'organisme humain, avide d'oxygène, fonctionne, dans tous les cas, — jeunes ou moins jeunes, et de sexe masculin ou féminin, d'autant mieux qu'il est entraîné. Certes, la taille, le poids, les données de chaque individu entrent en jeu, mais le travail musculaire régulier suivi de récupération offre tous les espoirs. Une personne de 60 ans qui s'entraîne régulièrement annule considérablement les effets de l'âge. Et les personnes atteintes de diabète, ou souffrant d'un taux élevé de cholestérol, par exemple, trouvent dans des activités physiques bien dosées et sous contrôle médical, une amélioration de leur état.