L'Agence nationale de développement de l'investissement (Andi) a tenu jeudi à Alger une réunion consacrée à l'examen de la mise en œuvre des instructions du gouvernement portant sur la réforme du service public et les actions prises par l'Agence. Cette réunion, présidée par M. Mansouri Abdelkrim, DG de l'ANDI, a permis l'examen de la mise en œuvre des instructions du gouvernement portant sur la réforme du service public ainsi que des actions prises par les directeurs des guichets uniques décentralisés de l'agence, dans le cadre des mesures relatives à l'amélioration de l'environnement de l'entreprise et la relance des activités de la sphère productive. Durant cette rencontre, les directeurs des guichets uniques décentralisés des 48 wilayas ainsi que les directeurs centraux de l'agence ont évoqué l'état d'avancement de l'application des dernières mesures prise par l'Etat et les voies et moyens concourant à l'accomplissement des missions des guichets uniques, en synergie avec les acteurs locaux, afin d'assurer de meilleures prestations aux opérateurs économiques et de faciliter, soutenir et accompagner l'investissement en contribution au développement local. Cette rencontre a permis également de sensibiliser l'ensemble des cadre de l'Agence sur l'impératif de déployer, intensifier et entreprendre des actions de promotions proactives à l'endroit des investisseurs et de valoriser l'image du pays et l'attractivité des wilayas. Les investissements déclarés en Algérie, ont plus que doublé durant le premier semestre 2013, pour atteindre 856,7 milliards de DA (11,2 milliards de dollars) contre 411,6 milliards de DA à la même période en 2012, en hausse de 108%. Cette performance est due essentiellement aux améliorations du climat des affaires suite aux différentes mesures d'incitations et d'encouragement à l'investissement et aux porteurs de projets prises par les pouvoirs publics, notamment dans les régions des Hauts plateaux et du Sud. Les mesures de débureaucratisation de l'acte d'investir prises par le Premier ministre, la dynamisation du rôle des CALPIREF, le plan de développement des entreprises publiques ainsi que les rencontres de vulgarisation organisées dans une trentaine de wilayas ont également contribué à cette amélioration. La loi de finances 2014 consolide ces mesures d'encouragement et d'encadrement de l'investissement. Elle prévoit, entre autres, la suppression des dispositions spécifiques relatives aux modalités d'octroi des avantages pour les projets d'investissement dont le montant est supérieur à 500 millions de DA et inférieur à 1,5 milliard deDA. La loi prévoit également un allégement des procédures d'agrément en faveur des projets d'investissement étrangers directs ou en partenariat avec des capitaux étrangers, par la suppression de leurs soumissions obligatoires à l'examen préalable du Conseil National de l'Investissement (CNI). L'encouragement des investissements étrangers qui contribuent au transfert du savoir-faire, ou qui produisent des biens avec un taux d'intégration supérieur à 60% figure également parmi les mesures de la loi de finance 2014.