Les annonces de candidatures à la l'élection présidentielle du 17 avril prochain se poursuivent depuis la convocation du corps électoral. Ainsi, Mohamed Hamani, (ancien militant au parti du Front de libération nationale-FLN), a annoncé samedi sa candidature à ce rendez-vous en tant que candidat libre. Lors d'une conférence de presse, M. Hamani a indiqué que si le président Abdelaziz Bouteflika se porte candidat pour un quatrième mandat, il se retirera pour le soutenir. Pour les motivations de sa candidature, M. Hamani a indiqué qu'elles s'inscrivent dans le cadre "de la pérennité constitutionnelle, la préservation de la stabilité et de l'intégrité du pays et des constantes de la nation". Ce natif de Djanet en 1957, a souligné que son programme électoral s'appuie notamment sur la "consécration de la notion macroéconomique, tributaire, a-t-il dit, d'une renaissance intègre et d'un nouvel environnement scientifique qui implique les universités et les instituts spécialisés". De son côté, le juriste et ancien parlementaire Sadek Tamache, 60 ans, a annoncé sa candidature à la prochaine présidentielle en tant que candidat libre. Pour lui, "la situation dégradée du pays et la défaillance de la politique économique depuis l'indépendance sont les raisons l'ayant motivé à se porter candidat au poste du premier magistrat du pays". Concernant son programme, M. Tamache a indiqué qu'il est basé sur "l'instauration de la deuxième République" qui reste, selon lui, "tributaire d'élections libres et intègres loin de la fraude à laquelle sont complices même des organisations et des instances internationales". Il a estimé dans ce sens que l'adoption d'un mandat présidentiel unique "est le seul garant pour la réalisation des projets économiques et sociaux dans leurs délais". Concernant la révision constitutionnelle, M. Tamache a estimé que la Constitution "ne doit pas être révisée ou amendée avant au moins 25 ans afin d'assurer la stabilité des institutions de l'Etat".