Mohamed Boulhabib, le controversé actionnaire minoritaire du CS Constantine (5%), a annoncé hier sa démission du staff dirigeant du club phare de Cirta. Décrié par l'ensemble de la famille clubiste, qui l'accuse d'être à l'origine des dernières turbulences qui ont secoué les Vert et Noir et précipité le départ de l'entraîneur italien Diego Garzitto, «Soussou» a finalement cédé à la terrible pression des Sanafir. Ces derniers étaient montés au créneau ces derniers jours pour réclamer la tête du membre influent du conseil d'administration du CSC afin de parer à un éventuel dérapage de ce dernier, surtout après que l'équipe ait retrouvé un semblant de sérénité après sa qualification en quarts de finale de la Coupe d'Algérie, obtenue la semaine passée sur le terrain de l'Entente de Sétif (0-0, 3-0 tab). Mais, selon une source crédible, Boulhabib ne se serait jamais retiré définitivement des affaires du CSC, s'il n'avait pas pris au préalable la décision de s'expatrier en Hexagone après avoir acheté un appartement flambant neuf du côté de Nice. Toujours est-il que la démission du désormais ex-homme du CSC a été accueillie favorablement par l'ensemble de la famille constantinoise qui s'apprête donc à tourner définitivement la page dans l'histoire du doyen des clubs de l'Est.
