Pendant que Boulahbib ne cesse de répéter que le sort de Garzitto sera définitivement tranché par le conseil d'administration sans être capable d'en donner les véritables raisons, le technicien étranger a déjà pris les devants en interpellant la FAF et même l'ambassade de France. Le Franco-Italien Garzitto, est visiblement bel et bien décidé à ne pas se laisser faire, devant les agissements émanant à son égard par Boulahbib, l'actuel manager sportif des Sanafir du CSC, et qui auraient pour but d'évincer définitivement le technicien étranger sus-cité. Il est clair que les Garzitto Père et fils, sont devenus aujourd'hui les cibles privilégiées de Boulhabib, pour des raisons que l'entraîneur Franco-italien a fini par dévoiler au grand jour. Pendant que «Soussou» Boulahbib ne cesse de répéter que le sort du coach Garzitto sera définitivement tranché par l'actuel conseil d'administration, sans être capable d'en donner les véritables raisons, le technicien étranger en question, a déjà pris les devants en interpellant la FAF, et même l'ambassade de France. C'est d'ailleurs la première fois qu'un technicien étranger, exerçant son métier d'entraîneur en Algérie, agit de la sorte. Il y a visiblement des choses peu catholiques qui se sont passées ces jours-ci dans l'antique Cirta, et sur lesquelles l'actuel manager sportif du CSC a beaucoup de mal à expliquer clairement devant l'opinion publique sportive. Au regard de la fonction qu'il occupe, Boulahbib se contredit totalement en évoquant des raisons purement administratives qui seraient, selon ses propres dires, à l'origine du conflit apparu désormais au grand jour avec Garzitto père. En sa qualité de manager sportif, la logique voudrait que Boulahbib laisse le soin au conseil d'administration du club de s'exprimer au nom du CSP/ CSC, via Ferdassou, l'actuel président des Sanafir. En réalité, l'histoire du joueur Dahmane que Garzitto a refusé de maintenir dans son effectif, n'a nullement été du goût de Boulahbib. Il est utile de rappeler aujourd'hui, qu'au cours de la dernière intersaison Garzitto avait clairement affiché ses ambitions aux dirigeants du CSC. D'ailleurs, à ce sujet, l'ensemble des résultats enregistrés à ce jour par le CS Constantine, plaident en faveur de l'entraîneur Garzitto. Il est vrai que les Sanafir ont fini par mettre fin à une série incroyable de 26 matchs sans défaite, dont 10 enregistrés sous la direction de Garzitto. Mais dès que le CSC est tombé face au RC Arbâa, c'est réellement au cours de la dernière mini-trêve observée par le championnat, que les choses se sont précipitées et surtout totalement dégradées au cours du dernier match livré face à la JSM Béjaïa. Le fait d'avoir été tout simplement empêché de driver l'équipe du CSC, samedi dernier au stade Hamlaoui et mis dans l'obligation de suivre la rencontre CSC- JSMB, Garzitto et son fils ont décidé de camper sur leurs positions, en prenant toutes les dispositions nécessaires, vis-à-vis de leur club employeur, notamment sur le plan juridique. Il ressort clairement aujourd'hui que c'est toujours Boulahbib qui tire réellement les ficelles au sein des Sanafir du CS Constantine, et que l'affaire de la tentative de limogeage par tous les moyens de l'entraîneur Garzitto, reflète aujourd'hui exactement la piètre image de nos clubs de football. Le CSC qui commençait à faire très bonne figure, et qui possède désormais un public très fair-play depuis la saison écoulée se voit aujourd'hui, malgré lui, empêtré dans un bras de fer dont les véritables dessous dénoncés par Garzitto, risquent de mettre très sérieusement dans l'embarras les actuels dirigeants du CSC. Puisque le courant ne passait plus du tout entre Boulahbib et les Garzitto, il aurait été préférable d'attendre la fin de la phase aller en cours, et mettre à profit la très prochaine trêve d'hiver, pour régler une fois pour toute la question de l'entraîneur Garzitto. Aujourd'hui, résultat des courses: même les joueurs du CSC sont actuellement déstabilisés par le bras de fer Boulahbib-Garzitto. Le limogeage de Garzitto est devenu inévitable, même si cela doit coûter les yeux de la tête au club phare de la ville des Ponts, n'en déplaise à Boulahbib.