Le Syndicat national des architectes agréés algériens (Synaa) a appelé, hier, à la revalorisation de la rémunération des prestations des architectes relatives au suivi et au contrôle de la réalisation des projets. Ce point sera débattu lors des travaux du deuxième conseil national du syndicat, prévu jeudi à Alger, en présence des représentants des instances du Synaa, a précisé la secrétaire générale du syndicat, Hasna Hadjila. Le texte de la déclaration, qui sera soumise aux membres du conseil national pour adoption, énonce ainsi que «la révision du barème de rémunération de la mission suivi et contrôle des travaux est un gage pour la qualité architecturale». Toutefois, la syndicaliste a souligné que «la qualité de l'architecture est étroitement tributaire de la qualité de la maîtrise d'œuvre», le document, signé par le président du Synaa, Achour Mihoubi, a rappelé que depuis la promulgation de l'arrêté interministériel du 4 juillet 2001, «aucune révision de la grille d'honoraires des missions de suivi n'a été opérée par les pouvoirs publics alors qu'entre temps, le coût du travail a connu une hausse considérable». D'autres revendications ont été également soulevées dont la modification de l'arrêté interministériel du 4 juillet 2001 et appelle les pouvoirs publics à une «révision urgente» de la partie variable des honoraires de la maîtrise d'œuvre. Le syndicat qui compte, actuellement, installer ses bureaux de wilaya, appelle également les autorités à associer le corps des architectes dans l'élaboration des textes réglementaires régissant la profession, tout en affirmant sa disponibilité à contribuer à l'amélioration de la qualité de la formation universitaire et professionnelle liée au secteur. Elle se veut, aussi, être «une passerelle entre le monde de la formation et le marché du travail» en sensibilisant les universités sur les attentes des professionnels. Cette organisation agréée en 2012 est, selon ses statuts, «un syndicat qui a pour ambition de fédérer les énergies et les engagements des architectes agréés en vue de défendre les intérêts moraux et matériels de la profession». Il se propose de représenter les architectes opérant à titre libéral à l'échelle nationale. Le même syndicat se dit non-concurrentiel à l'Ordre des architectes mais plutôt un complément pour la promotion de cette profession.