Le Conseil national du SYNAA revendique "la revalorisation de la rémunération des prestations architecturales relatives au suivi et au contrôle de la réalisation des projets.". C'est du moins ce qu'a affirmé, hier, la secrétaire générale Hasna Hadjila du syndicat à l'APS. Le texte de la déclaration qui sera soumise aux membres du Conseil national du SYNAA pour adoption énonce ainsi que "la révision du barème de rémunération de la mission suivi et contrôle des travaux est un gage pour la qualité architecturale". Soulignant que "la qualité de l'architecture est étroitement tributaire de la qualité de la maîtrise d'œuvre", le document, signé par le Président du SYNAA Achour Mihoubi, rappelle que depuis la promulgation de l'arrêté interministériel du 4 juillet 2001, "aucune révision de la grille d'honoraires des missions de suivi n'a été opérée par les pouvoirs publics alors qu'entre-temps, le coût du travail a connu une hausse considérable". Au titre de ses revendications, le SYNAA propose la modification de l'arrêté interministériel du 4 juillet 2001 et appelle les pouvoirs publics à une "révision urgente" de la partie variable des honoraires de la maîtrise d'œuvre. Cette organisation, qui s'attèle actuellement à installer ses bureaux de wilayas, appelle également les autorités à associer le corps des architectes dans l'élaboration des textes réglementaires régissant la profession tout en affirmant sa disponibilité à contribuer à l'amélioration de la qualité de la formation universitaire et professionnelle liée au secteur. Elle se veut, aussi, être "une passerelle entre le monde de la formation et le marché du travail" en sensibilisant les universités sur les attentes des professionnels. Agréé en 2012, le SYNAA est, selon ses statuts, "un syndicat qui a pour ambition de fédérer les énergies et les engagements des architectes agréés en vue de défendre les intérêts moraux et matériels de la profession". Il se propose de représenter les architectes opérant à titre libéral à l'échelle nationale. Cette organisation syndicale ne se veut, par ailleurs, "nullement concurrentielle à l'Ordre des architectes mais aspire plutôt à être son complément pour la promotion de la profession en Algérie", a-t-elle tenu à souligner.