Avec six victoires (dont trois ont été décrochées au forceps), trois nuls et une défaite enregistrés cette saison à Tizi Ouzou, la JSK est paradoxalement la deuxième meilleure équipe du championnat à domicile après le Mouloudia d'Alger, mais force est de constater que les Canaris éprouvent toujours les pires difficultés à s'exprimer devant leur public. La preuve, lors de la réception samedi de la modeste équipe du CRB Aïn Fekroun, les poulains de Azzedine Aït Djoudi ont longtemps joué avec les nerfs de leurs supporters avant d'inscrire le but de la victoire dans les arrêts de jeu suite à un penalty accordé par l'arbitre Aouina que le spécialiste maison Ali Rial a transformé de sang-froid (90+3). Toujours est-il qu'indépendamment de la manière dont les coéquipiers de Sid Ahmed Aouedj ont signé leur huitième victoire de la saison, ils ont tout de même réalisé une excellente opération à l'issue de la 18e journée de la Ligue 1 puisque ces trois précieux points les relancent à nouveau dans la course au titre. En effet, le semi-échec concédé par l'USM Alger durant la même journée à Bordj Bou Arréridj face au CABBA (0-0) a permis à la JSK de revenir à six points à hauteur des usmistes qui partagent conjointement le fauteuil du leader avec l'ES Sétif, victorieuse vendredi à domicile du CR Belouizdad (1-0). Un écart qui met l'eau à la bouche des Jaune et Vert pour ce qui reste à jouer. «Certes, cette victoire face à Aïn Fekroun a été longue à se dessiner, mais ce qui compte le plus dans ce genre de match, ce sont les trois points», s'est exprimé à la fin du match le coach kabyle Azzedine Aït Djoudi qui n'a pas manqué de souligner surtout l'impact psychologique de cette victoire sur le groupe. «Cette victoire fait beaucoup de bien aux joueurs qui ont pu respirer un grand coup après une semaine difficile où ils étaient sous pression. Ça leur permet d'avoir une motivation suffisante pour aborder le prochain déplacement à Oran face au MCO», a-t-il ajouté. En tout état de cause, en assurant samedi l'essentiel, la JSK se trouve en embuscade des co-leaders. Comme quoi les kabyles n'ont pas encore dit leur dernier mot quant à la course au titre.