Le nouveau président de l'USM El Harrach, Djaâfar Bouslimani, n'a pas encore pris les destinées du club, son prédécesseur, Mohamed Laïb, joue les prolongations en refusant de lui céder le pouvoir. Même s'il a démissionné le 31 décembre dernier, Laïb, dont la démission a été validée par la majorité écrasante des actionnaires et des membres du Conseil d'administration, ne veut pas procéder à la passation de consignes avec Bouslimani. «Laïb est en train de nous bloquer. Il n'a pas assisté aux dernières réunions du conseil et ne sera pas présent à celle de ce mercredi, du moment qu'il va partir à nouveau à l'étranger. On va se réunir et on va rendre publique une déclaration officielle sur cette situation de blocage. Laïb demeure aussi le président du CSA, car El-Hadi Hamdouche ne possède pas encore d'agrément. S'il veut rester à la tête du club qu'il nous le dise. Cette situation me dégoûte. J'ai déjà perdu cinq kilos. Je ne tiens pas à ce poste de président. Je l'ai pris parce que Laïb a démissionné et personne d'autre ne voulait le remplacer. Aux dernières nouvelles, une pétition circule à El Harrach pour son maintien à la présidence du club. Certains veulent me discréditer. Je me demande à qui profite le pourrissement», nous a déclaré, hier matin, Djaâfar Bouslimani, excédé par les agissements de Laïb et de ses partisans. «Le grand perdant, c'est le club qui risque de connaître d'autres perturbations alors que le maintien en Ligue 1 n'est pas définitivement assuré», ajoute le nouveau président sans trône du club banlieusard qui s'apprête à jouer un derby décisif face à l'USMA. D'autre part, le défenseur central de l'USMH, Hichem Belkaroui, se trouve en Tunisie et il risque de rater ce derby. Belkaroui veut partir en Moldavie où il a reçu une offre alléchante du FC Sheriff, mais Charef et les dirigeants du club s'y opposent.