Les membres du conseil d'administration de l'USM El Harrach ont rencontré, vendredi soir dans un hôtel de la capitale, Djillali Dahmani, Saïd Allik et Mohamed Ameziane Lefki, qui veulent investir dans le club après l'ouverture officielle du capital jusqu'au 31 janvier 2014. Le président sortant de l'USMH, Mohamed Laïb, dont la démission a été entérinée par les membres du conseil d'administration, a assisté à cette réunion au cours de laquelle il a présenté un exposé général sur la situation financière du club. Dahmani, Allik et Lefki ont été rassurés, voire épatés par la santé financière de l'USMH dont la masse salariale et les dettes ne sont pas très élevées, contrairement aux autres clubs de l'élite. Laïb a promis de transmettre tous les bilans financiers à Dahmani, Allik et Lefki pour qu'ils soient édifiés sur l'état des lieux lors de la prochaine réunion où ce trio devra présenter son projet sportif aux membres du conseil d'administration de l'USMH. Aux dernières nouvelles, Djillali Dahmani veut intégrer le club banlieusard comme sponsor, pas comme investisseur, et imposer Allik au poste de directeur général. Dahmani sponsor ou investisseur ? Tout va s'éclaircir lors de la prochaine rencontre avec les dirigeants actuels de l'USMH, qui sont à la recherche d'un investisseur fiable pour assurer l'avenir du club, toujours en difficulté sur le plan financier, ce qui s'est répercuté négativement sur les performances des poulains de Charef, contraints à faire grève à maintes reprises à cause du retard accusé dans la régularisation de leur situation financière. Par ailleurs, les membres du directoire mis en place après la démission de Laïb espèrent que ce dernier fasse rapidement la passation de consignes avec eux. Laïb conteste l'installation de ce directoire et veut continuer à gérer les affaires du club jusqu'à la nomination d'un nouveau président pour le conseil d'administration. «Laïb a démissionné du poste de président et sa démission a été entérinée. On aurait pu nommer un administrateur à sa place, mais on a opté pour un directoire et une direction collégiale, en attendant l'issue que connaîtra l'ouverture officielle du capital du club et l'éventuelle arrivée d'un investisseur digne de ce nom. Notre démarche est légale et Laïb doit faire la passation de consignes pour mettre un terme à la situation de blocage que vit notre club qui ne dispose pas encore d'un président du CSA», nous dira un membre du conseil d'administration. Un semblant de bras de fer est engagé entre Laïb et les trois membres du directoire, Djaâfar Bouslimani, Fayçal Bensemra et Arezki Haddad.