L'haltérophilie nationale a été l'une des disciplines qui ont le plus marqué la saison écoulée par une multitude de records et des résultats surprenants au Maroc, où Qassaman a retenti 17 fois. C'était dans le cadre des Championnats d'Afrique des nations. Pour l'avenir, le DTN de la FAHCM, Yahia Zaïdi, estime que cette pratique, avec des moyens considérables, peut valoir d'énormes satisfactions. Quels sont les différentes échéances que vous avez tracées pour cette saison ? Il y en a beaucoup, mais les plus importantes ce sont les jeux Africains de la jeunesse de Gaborone, au Botswana, où nous comptons réussir un bon coup, les jeux Olympiques de la jeunesse, prévus cet été à Nanjing, qui demeurent un atout important, notamment pour nos jeunes capés, une relève que nous considérons à la mesure des espérances, mais, avant cela, il y a la Coupe méditerranéenne. Parlez-nous justement de cette coupe ? Elle se tiendra en Tunisie, du 27 février au 2 mars. Cette compétition sera un premier test d'évaluation de trois de nos athlètes qui visent différents objectifs, et une importante étape dans leur préparation aux échéances internationales. Quelle est l'importance de cette coupe par rapport aux autres compétitions internationales ? La participation algérienne à ce tournoi international concerne des athlètes de haut niveau. C'est en sorte des mini-jeux méditerranéens. Elle permettra de nous situer par rapport aux athlètes de la région. Il faut savoir que les pays formant le bassin méditerranéen disposent de beaucoup d'arguments au plan mondial, cela va nous aiguiller avant les JAJ (Jeux Africains de la jeunesse) et les JOJ (Jeux olympiques de la jeunesse). C'est donc un tremplin avant ces deux échéances ? En quelque sorte, c'est une manière de bien se préparer pour les deux compétitions en question. Disposez-vous d'arguments forts à faire valoir ? Nous sommes obligés de bien nous comporter en Coupe méditerranéenne, avec des athlètes que nous avons choisis pour la circonstance, car les JAJ et les JOJ approchent et ne seront pas de tout repos. Il s'agit de Hosseyn Ferdjallah (85 kg), Walid Bidani (105 kg) et le jeune cadet Aymen Touiri (94 kg). Ils sont drivés par qui ? Ils sont drivés par l'entraîneur national Abdelmounaim Yahiaoui et son adjoint Ahmed Gouni. Combien de pays prendront part à la Coupe méditerranéenne ? Ils seront environ une dizaine de nations à prendre part à cette compétition, et pas moins d'une centaines d'athlètes sont attendus. Avez-vous envisagé un regroupement avant la compétition ? Avant de prendre part au tournoi de Tunis, les trois athlètes ont effectué un stage en commun avec la sélection de Tunisie. Il se poursuivra jusqu'à la fin de la Coupe méditerranéenne. Il faut dire que ce regroupement précompétitif s'inscrit dans la hiérarchie du travail qu'on effectue depuis le début de l'année olympique. Nous serons à notre troisième regroupement de la nouvelle année. Où en est-on avec celles des JAJ et des JOJ ? Celles des Jeux africains et olympiques de la jeunesse seront entamées après la Coupe méditerranéenne au même titre que les autres disciplines. Hormis ces compétitions qui concernent les jeunes, quel est le menu des seniors ? Avant les seniors, le jeune Bidani (20 ans), brillant lors des compétitions officielles de 2013, visera le Championnat du monde juniors, prévu à Kazan en Russie du 20 au 28 juin 2014. Quant aux seniors, nous avons pour l'instant un seul athlète qui pourrait nous valoir des satisfactions et dans un très court terme. Il est question de Ferdjallah, médaillé de bronze au Mondial juniors-2013. Il prépare le Championnat du monde seniors prévu en novembre prochain à Almati, Kazakhstan, qualificatif aux jeux Olympiques de Rio de Janeiro au Brésil en 2016. Il prendra part également au Championnat d'Afrique de la même catégorie, en Ouganda, au courant de la saison 2014. Autre chose à rajouter ? J'espère que tout cela sera suivi de moyens car cette saison sera riche en évènements
