Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé mardi que la présentation par certaines parties des structurations mises en œuvre au sein du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) comme étant une "preuve" de l'existence d'une crise au sein de l'Etat relevait d'"une lecture subjective et malintentionnée" des faits. "Les structurations mises en œuvres dans d'autres pays ne donnent lieu à aucun commentaire alarmiste et subjectif. En Algérie, certains veulent présenter de telles structurations comme la preuve de l'existence d'une crise au sein de l'Etat ou du ministère de la Défense nationale, procédant ainsi à une lecture subjective et malintentionnée des faits", a indiqué le président Bouteflika dans une déclaration à l'occasion de la commémoration de la journée nationale du Chahid. L'entreprise de ces parties repose sur une lecture "subjective et malintentionnée" des faits, a encore souligné le chef de l'Etat, ajoutant que "dans la pratique usitée dans tous les pays, il est procédé, quand le besoin l'exige, à des restructurations adaptées". "C'est dans cet esprit que j'ai décidé, en 2006, une structuration de l'appareil de sécurité nationale", a souligné le président Bouteflika. "Les citoyens doivent savoir que l'appareil de sécurité nationale, au sujet duquel des commentaires de tous genres et provenances sont émis, est régi par des textes réglementaires qui définissent clairement ses missions et attributions, tant au niveau de l'Etat qu'au sein du ministère de la Défense nationale", a-t-il dit. Le président Bouteflika a réaffirmé que "nul n'est en droit, quelles que soient ses responsabilités, de s'en prendre aux institutions constitutionnelles du pays qui ne font qu'accomplir leur devoir au service de la Nation".