Rien ne va plus à l'USM El-Harrach. Après les entraîneurs des jeunes catégories, c'est au tour des joueurs de l'équipe première de déclencher une nouvelle grève. Les camarades de Doukha ne se sont pas entraînés lundi et hier. Ils refusent de reprendre les entraînements et menacent de boycotter le prochain match contre le MC Oran si les dirigeants du club ne leur donnent pas des garanties palpables pour la régularisation de leur situation financière. Les entraîneurs du club, à leur tête Boualem Charef, affichent clairement leur solidarité avec les joueurs. «Je suis solidaires avec mes joueurs. C'est l'impasse. L'équipe est livrée à elle-même. On ne peut continuer à travailler dans ces conditions. C'est insoutenable. Je ne peux pas forcer les joueurs à faire des efforts et je n'ai plus d'arguments pour les motiver. Ils sont découragés. Ils sont très inquiets de leur situation et pour leur avenir, surtout que le nouveau président du club a affirmé qu'il n'a pas d'argent pour les payer. C'est ce qui explique d'ailleurs leur relâchement lors de la deuxième mi-temps du dernier match contre le MCEE. Ils ne sont même pas protégés. Certains ont essayé de monter les supporters contre eux et de semer la zizanie. Heureusement que la majorité des supporters a tout compris et on les remercie de leur soutien. La direction du club veut traduire Belkaroui devant le conseil de discipline alors qu'il n'est pas payé. C'est insensé. Il n'y aura pas de reprise sans des garanties concrètes et palpables. Nos joueurs en ont marre des fausses promesses», nous a déclaré, hier après-midi, Boualem Charef, las de jouer le rôle de pompier. Nos tentatives de joindre le nouveau président de l'USMH, Djaâfar Bouslimani, ont été vaines. Bouslimani n'a pas encore pris officiellement le pouvoir. La passation de consignes avec son prédécesseur, Mohamed Laïb, ne s'est pas encore faite. C'est réellement l'impasse à l'USMH qui n'a pas encore assuré le maintien en Ligue 1.