Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a affirmé samedi que chaque citoyen algérien devra se prononcer "selon ses convictions" et "en toute indépendance", lors de l'élection présidentielle du 17 avril prochain, pour choisir celle ou celui qui présidera aux destinées du pays. "Nous célébrons le 8 mars cette année à la veille d'une échéance électorale majeure et décisive pour notre pays, dans un environnement régional perturbé et marqué par l'incertitude. Chacune et chacun devra se prononcer selon ses convictions, en toute indépendance pour choisir celle ou celui qui devra présider aux destinées de l'Algérie", a indiqué le chef de l'Etat dans un message adressé aux femmes algériennes à l'occasion de la journée internationale de la femme lu en son nom par Mohamed Ali Boughazi conseiller à la présidence de la République. "Le droit de vote a été parmi les premiers droits consacrés par la Constitution. Plus qu'un droit, il a été exercé comme un devoir. Le premier devoir qu'implique l'exercice de la citoyenneté", a-t-il précisé. Le président de la République a souligné, par la même occasion, que "la volonté politique a toujours accompagné cet engagement citoyen des femmes algériennes par l'adhésion et la ratification des instruments internationaux, par la levée progressive des réserves en matière de protection et de promotion de la femme, mais, également, par la construction d'un système normatif prenant en compte sa place et son rôle dans tous les domaines". C'est dans cet esprit, a-t-il relevé, que "le code de la famille, le code de la nationalité et le code pénal ont été amendés et la loi organique portant représentation des femmes aux assemblées élues a été adoptée, permettant d'harmoniser notre législation nationale et de l'intégrer dans le cadre référentiel de non discrimination qui la régit". A cet égard, "il convient de souligner avec force que notre pays a été soucieux de tendre au maximum au respect de l'égalité constitutionnelle entre les femmes et les hommes", a ajouté le chef de l'Etat.