Les syndicats africains ont salué hier à Alger le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, en le qualifiant d'«homme de paix et de réconciliation» pour son rôle «inestimable» au service des causes justes et ses efforts «inlassables» pour l'unité africaine et l'élimination de tous les conflits. «Nous vous saluons cher frère et digne fils de l'Afrique pour votre rôle inestimable au service des causes justes», ont indiqué les syndicats africains réunis à l'invitation de l'Organisation de l'unité syndicale africaine (OUSA) en coopération avec l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Dans une motion spécifique au chef de l'Etat, lue par le représentant de l'OUSA auprès de l'Organisation internationale des travailleurs (OIT), Abdoulay Diallo, les syndicats africains ont salué également le président Bouteflika pour ses «efforts inlassables accomplis en faveur de l'unité des Africains et l'élimination de tous les conflits». Ils ont aussi réaffirmé leur «totale adhésion» aux idéaux et principes longtemps portés et défendus par le chef de l'Etat dans les forums internationaux pour la libération de l'Afrique du colonialisme, de l'apartheid, du racisme et de toutes les formes de domination et d'exploitation. «Votre (président Bouteflika) action en pèlerin de la paix entre l'Ethiopie et l'Erythrée est encore présente dans toutes les mémoires des Africains, comme l'est aussi encore votre disponibilité et votre médiation pour la paix, la sécurité et le développement dans la région du Sahel», ont-ils souligné. Pour les organisations syndicales, le chef de l'Etat a été l'inspirateur de «cette prospective qui a permis de lancer le Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad) et qui tend à fédérer les efforts de l'Afrique pour assumer pour elle-même et par elle-même son développement et par ricochet le bien-être et le progrès social de ses peuples». Les participants ont aussi salué les actions personnelles du président Bouteflika «pour la libération de l'Afrique en des périodes si difficiles et souvent incertaines pour les peuples d'Angola, sud-africain, namibien, mozambicain, bissau-guinéen, cap-verdien et de Sao-Tomé et Principe, et aujourd'hui encore pour le peuple sahraoui pour parachever la décolonisation du dernier territoire encore sous domination étrangère». Ils ont qualifié le chef de l'Etat aussi bien de «défenseur acharné» des travailleurs et des couches sociales défavorisées, que d' «homme de paix et de réconciliation» et de «militant des grandes causes dans le monde». Les travaux des assises qui ont débuté en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, ambitionnent de participer à la transformation d'une Afrique «émancipée économiquement et socialement sur des valeurs démocratiques», ont indiqué les organisateurs. Notons a priori que le Conseil en question sera suivi dès aujourd'hui d'une conférence internationale pour traiter de la situation régionale et internationale dont le thème portera sur l'analyse et les perspectives du mouvement syndical international.