Avec une croissance moyenne du PIB de 3,5% à 4% durant la décennie 2000-2013, dont un pic de 5,9% en 2005, l'Algérie a pratiquement amélioré substantiellement tous ses agrégats économiques avec des réserves de change considérables de 194 milliards de dollars. En effet, l'Algérie a réussi à redresser et améliorer ses principaux agrégats financiers, avec notamment une hausse de 324% du Produit intérieur brut (PIB) durant la même période. Des performances positives dans un contexte international de crise l'année 2013 a été clôturée avec une hausse remarquable du PIB à 17.521 milliards dinars (220,6 mds de dollars), contre 4.123 mds de dinars en 2000, et un PIB hors hydrocarbures de 12.122 mds dinars (152 mds de dollars) contre 2.507 mds dinars en 2000 (31,45 mds dollars). Le contexte économique a ainsi évolué positivement, avec des recettes d'exportations en hausse, jusqu'à atteindre en 2013 les 63,5 milliards de dollars contre 21,1 mds de dollars en 2000, ce qui a permis de redresser substantiellement l'excédent commercial durant cette période, allant jusqu'à 16 milliards de dollars en 2010 ou, année faste alors, en 2005 avec plus de 25 milliards de dollars. Des résultats financiers encourageants, qui ont permis de maintenir sinon de renforcer l'effort d'investissement national dans les grands projets structurants de développement économique et social. La politique de désendettement opérée dès l'année 2000 par l'Algérie lui a permis pratiquement de rebondir avec une nette appréciation de ses capacités d'autofinancement du troisième programme quinquennal de développement (2010 -2014) avec à la clé un budget de 186 milliards de dollars. Inflation maîtrisée à 3,3% fin 2013 (4,2% en 2000), un taux de chômage de 9,8% contre 29,8% en 2000 et une hausse significative des crédits à l'économie, de 993 mds DA en 2000 à 5.154 mds de dinars (64,91 mds de dollars) en 2013, reflètent un panorama général plutôt rassurant sur l'état de santé de l'économie algérienne. Durant la même période, il y a lieu également de signaler que la masse salariale est passée de 509 milliards DA en 2000 à 2.649 mds DA à fin 2013. Cette masse salariale a ainsi évolué de 57% en 2000 par rapport au budget de fonctionnement à 62,7% en 2013, soit une hausse de 5,7%, après un pic de 72% enregistré en 2010, correspondant aux hausses des salaires avec paiement des rappels avec effet rétroactif depuis 2008 décidés par le gouvernement.