Le candidat à l'élection présidentielle, Moussa Touati, a appelé, hier, à Guelma, les citoyens à exiger de ceux qui les gouvernent de «rendre des comptes sur la gestion du pays et les dépenses publiques». «Le peuple doit jouir de toute sa souveraineté et exiger ainsi de ceux qui nous gouvernent de rendre des comptes», a estimé le président du Front national algérien (FNA) qui intervenait à l'occasion d'un meeting animé au 6e jour de la campagne électorale. Il a précisé devant ses partisans que «ni le gouvernement ni les institutions élues ne présentent leurs bilans où rendent des comptes». «Le temps est venu pour provoquer le changement en Algérie et imposer l'exercice du pouvoir par le peuple en exigeant des comptes à ceux qui nous gouvernent», a réitéré Touati, estimant que «l'impunité a fait trop de mal à l'Algérie, alors que le pays aurait pu, grâce à ses richesses naturelles et ses compétences, assurer sa sécurité alimentaire et son autonomie dans divers domaines». Dans le même ordre d'idée, le candidat du FNA ajoute qu'il est «décevant que le gouvernement continue de tromper les Algériens par ce qui est appelé des «mégaprojets» dont les coûts de réalisation sont revus à la hausse à plusieurs reprises en raison de l'impunité et de l'absence de contrôle dans la gestion». A ce propos, Touati regrette la fermeture de deux complexes industriels à Guelma, alors qu'ils contribuaient, selon lui, à résorber le chômage. S'adressant à une région qui symbolise «courage et résistance», le candidat du FNA estime que le changement viendra des urnes. A ce propos, Il a appelé les Algériens, à travers les habitants de Guelma, à «lutter contre la corruption et imposer le changement par les urnes». Abordant le prochain rendez-vous électoral qu'il a qualifié de «tournant décisif», le candidat du FNA a affirmé que son parti milite pour construire «un Etat de droit qui consacre la justice, l'égalité des chances et l'équité entre les Algériens sans exception».