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Ali Benflis, Khalifa TV, Ali Benhadj, Bensaid et l'«insurrection»
L'ex-chef du gouvernement menace de passer en force et d'un scénario «ivoirien» ou «kenyan»
Publié dans Le Temps d'Algérie le 13 - 04 - 2014

Emaillée de violence verbale et même physique, la campagne électorale pour l'élection présidentielle du 17 avril 2014 se termine avec une menace réelle sur l'ordre public. Alimentée crescendo par le candidat Ali Benflis et son entourage, la violence a accompagné cette campagne électorale, gagnant en intensité au fur et à mesure de l'approche de la date de l'élection, s'aggravant chaque jour un peu plus et se soldant par plusieurs blessés.
Certains candidats à cette élection s'étaient distingués non pas par un programme convaincant mais par un discours incitateur à la violence et chargé de menaces et de chantage, encourageant les dérapages.
Les prémices de cette violence ont été décelées avec l'agression perpétrée contre des journalistes et des pro Bouteflika autour de la Maison de la culture de la wilaya de Béjaïa.
D'autres agressions ont eu lieu dans d'autres wilayas, dont les wilayas d'Alger, de Sétif et de Khenchela. Dans la majorité des cas, ce sont les meetings entrant dans le cadre de la campagne en faveur du candidat Abdelaziz Bouteflika qui sont ciblés.
Les meetings en faveur d'autres candidats, hormis ceux de Ali Benflis, ont également été ciblés par la violence.
De certains candidats pour l'élection présidentielle du 17 avril2014, le peuple algérien qui n'a pas eu droit à la communication de programmes et à la confrontation d'idées, a assisté, malgré lui, à des insultes, injures, menaces et chantage tout au long de cette période.
La multiplication des agressions et des appels à la violence, provoquant des dérapages certains, ont fait naître un sentiment de peur chez de nombreuses personnes qui craignent le retour aux années 1990, notamment avec l'entrée en scène médiatique de Ali Benhadj, «grâce» au candidat Ali Benflis.
Ce dernier s'est, rappelle-t-on, engagé, par calculs électoralistes, à «réhabiliter» les dirigeants de l'ex-FIS interdits d'activité politique par la charte sur la réconciliation nationale, à ouvrir les frontières avec le Maroc sans condition, à réhabiliter les harkis, avant de proférer des menaces à peine voilées contre les cadres de l'administration (walis, chefs de dairas) et leurs familles.
Le même candidat s'était déjà distingué le jour du dépôt de sa candidature au Conseil constitutionnel par un discours inédit et improvisé, d'une violence qui avait surpris.

Rumeurs et appels à l'anarchie
A ce climat tendu se sont ajoutées de folles rumeurs sur un «rush» imaginaire sur les banques et bureaux des postes et télécommunications.
Des rumeurs selon lesquelles les Algériennes et Algériens ont pris d'assaut ces établissements financiers pour retirer leur argent de crainte du pire le jour du 17 avril 2014, date de la tenue en Algérie de l'élection présidentielle.
Des rumeurs qui ont même fait état d'un rush sur les produits alimentaires et les stations d'essence et qui ne peuvent en aucune manière favoriser la sérénité ni même à la veille d'un rendez-vous électoral d'une grande importance pour le pays.
Des informations, non démenties par Ali Benflis, attribuent à ce dernier l'intention d'occuper la Grande Poste, la place des Martyrs et d'autres régions du pays le jour de l'élection, avec installation de tentes, ressemblant mystérieusement à l' «insurrection» de l'ex-FIS dans les années 1990 avec occupation de la place du 1er Mai dans les mêmes conditions.
Ce candidat n'a, pendant toute la campagne électorale, pas été avare en menaces et chantage contre l'ordre public et la stabilité du pays, promettant «une situation sombre» au pays s'il soupçonnait la moindre fraude, autrement dit s'il n'est pas élu président de la République le 17 avril 2014.
«Je suis déjà leader et j'ai une armée de plusieurs millions de personnes parmi le peuple», a-t-il lancé, exprimant une menace qui renseigne sur le caractère «arrogant» et extrêmement «ambitieux» de Ali Benflis.
Ce discours a été relayé par Lakhdar Bensaid, qui abonde dans le même sens et affirme que Benflis «prêtera serment devant le peuple» si les résultats du scrutin ne lui sont pas favorables. Benflis semble se considérer déjà comme président de la République, poussé par sa conviction délirante que ses menaces allaient faire fléchir l'Algérie, peuple et Etat.
Une «ambition» qui ne semble avoir d'égale que celle de Abdelmoumen Khalifa qui, lors de l'élection présidentielle de 2004, le soutenait.
Au lendemain de cette élection dans laquelle ce candidat a essuyé un cuisant échec, l'ex-chaîne de télévision de Abdelmoumen Khalifa, Khalifa TV, avait, rappelle-t-on, appelé le peuple algérien à «sortir dans la rue» pour une «insurrection» et la «désobéissance civile».
Le même appel est lancé cette fois par Ali Benflis qui, même s'il a annoncé, il y a quelques semaines, avoir ordonné, quand il était chef du gouvernement au ministre des Finances et à la Banque d'Algérie de porter plainte au nom de l'Etat contre Khalifa Bank, reconnaît avoir loué sa villa à Batna à Abdelmoumen Khalifa.
«C'est ma villa et je suis libre de la louer à qui je veux», s'est-il justifié il y a quelques jours, dans une émission à la télévision où il avait dit à la journaliste qui l'interrogeait «daddak Ali Benflis».


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