Dans la commune d'El Madania, deux cas de familles mal logées alimentent les discussions. Le premier cas concerne une famille qui a élu domicile au pied d'un immeuble dans le quartier Diar Essâada. Faute d'un logis, une espèce de baraque a été érigée dans un coin de la cité. Un mur de roseau fait office de clôture de cette échoppe. Le second est plus dramatique. A moins de 100 m du siège de l'APC, un résident a monté une baraque en pleine rue. Il a squatté le trottoir et une voie de la rue. Comme cette route est à double sens, il arrive aux automobilistes de faire la chaîne à la hauteur de la tente pour pouvoir passer. A en croire le voisinage, la famille qui occupe les lieux n'a pas pu accéder à un logement social. Elle a fini dans la rue suite à un différend familial, une histoire d'héritage mal négocié.