Le Chef du gouvernement tunisien, Mehdi Jomaa a qualifié, dimanche à Alger, de "très importante" l'analyse des questions internationales faite par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, notamment en ce qui concerne la région affirmant que "cette analyse permettra de dégager une vision prospective plus exhaustive des évènements en cours". "Nous avons écouté l'analyse faite par son Excellence, le président Bouteflika sur ce qui se passe dans la région et sur son devenir", a indiqué M. Jomaa dans une déclaration à la presse à l'issue de l'audience que lui a accordée le président Bouteflika, saluant par la même la "sagesse et la clairvoyance" du président de la République. "L'analyse faite par le président Bouteflika est très pertinente et d'une grande importance, en ce sens qu'elle nous aide à développer une vision plus exhaustive de ce qui se passe dans la région et à travers le monde", a-t-il souligné. "C'est toujours avec beaucoup d'intérêt que nous écoutons l'analyse" du président Bouteflika, a-t-il ajouté. Lors de l'audience, M. Jomaa a présenté ses félicitations au président Bouteflika pour sa réélection à la magistrature suprême du pays pour un quatrième mandat et passé en revue les relations bilatérales "solides et historiques" qui unissent l'Algérie et la Tunisie. Le Chef du gouvernement tunisien a souligné, dans sa déclaration à la presse, l'"excellence des relations liant les deux pays, des relations basées sur le rapprochement dans nombre de domaines dont le développement économique, les échanges commerciaux, les investissements, l'énergie et la coopération sécuritaire. L'audience s'est déroulée en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, du ministre des affaires étrangères, Ramtane Lamamra et du ministre tunisien des Affaires étrangères, Mongi Hamdi. Le Chef du gouvernement tunisien, Mehdi Jomaa a effectué les 3 et 4 mai une visite de travail et d'amitié à Alger à l'invitation du Premier ministre, Abdelmalek Sellal. La visite a été sanctionnée par la signature de trois accords. Il s'agit d'un accord de dépôt entre la Banque d'Algérie et la Banque centrale tunisienne, d'un montant de 100 millions de dollars américains. Il s'agit également d'un protocole relatif à l'octroi par l'Algérie d'un prêt à la Tunisie et d'un autre protocole d'octroi d'une aide financière non-remboursable.