Le président de la Ligue de football professionnel, Mahfoud Kerbadj, revient à de meilleurs sentiments et décide d'aller jusqu'au bout de son mandat, lui, qui avait annoncé son départ après la dernière assemblée ordinaire de la LFP. «Je ne quitterai pas la LFP», a déclaré, hier, Mahfoud Kerbadj sur les ondes de la Radio nationale. S'agissant du plafonnement des salaires que les joueurs professionnels contestent, Kerbadj s'en lave les mains. «Le plafonnement des salaires a été imposé par les présidents des clubs», dira le président de la LFP, tout en soulignant que la Ligue n'aura pas à mener d'enquêtes si les clubs donnent de l'argent sous la table aux joueurs. «C'est le rôle des services des impôts», a-t-il précisé. L'application du plafonnement des salaires à partir de la saison prochaine n'est pas du goût des joueurs qui brandissent la menace de faire grève. Les joueurs de l'USMA et de l'ESS ont annoncé la couleur. Ils ont observé, jeudi, lors du match avancé de la 30e et dernière journée du championnat de Ligue 1 un arrêt de jeu de cinq minutes à partir de la 65' de la partie, sous les yeux du président de la FAF, Mohamed Raouraoua, et d'autres personnalités sportives et politiques dont le ministre des sports, Mohamed Tahmi. Les joueurs des autres clubs vont faire de même aujourd'hui lors des autres matches de la 30e journée. La LFP a annoncé, lundi, via un communiqué diffusé sur son site internet, que l'application du plafonnement des salaires décidé lors des réunions des 25 et 26 décembre 2013, ayant regroupé les représentants de la FAF, de la LFP ainsi que ceux des clubs de Ligue 1 et de Ligue 2. «Tout contrat, dont le salaire dépasse le seuil fixé par la grille préétablie, fera l'objet d'un rejet systématique», a indiqué la LFP dans le dit communiqué. Selon cette grille, les joueurs internationaux percevront une mensualité de 120 millions de centimes alors que les autres auront un salaire de 80 millions de centimes.