L'international algérien, Foued Kadir, a indiqué jeudi qu'il ne mettra pas un terme à sa carrière internationale malgré la douleur ressentie après sa mise à l'écart de la liste des 23 pour le Mondial-2014 qui se poursuit actuellement au Brésil. "Non, pas du tout. Je reste disponible pour mon pays et cela ne m'a pas du tout effleuré l'esprit", a réagi Kadir dans un entretien accordé à France football et dans lequel il a admis que la décision de sa mise à l'écart du groupe des Verts "a été dure" à accepter. "Je ne peux pas m'en cacher, cela a été dur... Quand j'entends l'hymne résonner, je suis très touché. Je me dis que j'aurais pu y être. Pour moi, jouer pour mon pays, c'est quelque chose de très important dans ma carrière. Et là, c'est encore plus difficile car j'ai fait toute la campagne avec la sélection", a-t-il dit. Passé de titulaire à la CAN-2013 à réserviste pour le Mondial-2014, le joueur de 30 ans regrette que personne ne l'a appelé pour l'informer de son nouveau statut en sélection. "Je suis passé titulaire à la CAN-2013 où je n'ai pas joué à mon poste à des apparitions de 15 minutes par ci par là. J'ai senti au fur et à mesure de moins en moins de confiance de la part du coach. Mais le plus décevant c'est que personne ne m'a pas appelé pour me le dire", a-t-il souligné. "J'ai 30 ans, j'ai toujours été très correct dans mes rapports avec les staffs techniques tout au long de ma carrière. Et là, c'est moi qui ai dû appeler Cyril Moine, le préparateur physique, pour qu'il finisse par m'annoncer que j'étais réserviste. Rien, pas de coup de fil du coach, de la fédération ou de qui que ce soit. On fait le plus beau métier du monde, je le concède et je ne me plains pas, mais l'envers du décor est parfois très cruel", a-t-il poursuivi. "Continuer à attaquer contre la Russie" Kadir nourrissait l'espoir de disputer son deuxième Mondial de suite après avoir pris part à la précédente édition de 2010 en Afrique du Sud, quelques semaines seulement après avoir été appelé pour la première fois en équipe nationale. Analysant le parcours des Verts avant d'affronter la Russie ce jeudi (21h00, heure algérienne), le milieu offensif prêté par Marseille à Rennes au cours de l'exercice dernier, a estimé que ses coéquipiers avaient joué "frein à main" lors de leur défaite face à la Belgique pour leur premier match au Mondial, "mais ils ont vraiment montré au monde quelles pouvaient être les qualités du jeu algérien", face à la Corée du Sud (victoire 4-2). Il a conseillé en outre de "continuer à attaquer" face à la Russie pour le compte du dernier match de la phase des poules, estimant que la sélection algérienne "ne sait pas gérer un match nul". "Depuis qu'on est avec Vahid, on n'a quasiment jamais fait match nul. Face à cette Russie, il ne faudra pas reculer, et défendre bas car nous allons être en danger. Dans ce Mondial, on a pris quatre buts car on a quelques défaillances défensives, mais je reste persuadé que la Russie est à notre portée", a-t-il enchaîné. L'Algérie, deuxième du groupe H, aura besoin d'un seul point face à la Russie pour se qualifier pour la première fois de son histoire au deuxième tour de l'évènement planétaire.