Moscou a considéré qu'outre les Etats-Unis et la Russie, l'Arabie saoudite, la Turquie et l'Iran doivent participer au dialogue national inter-syrien visant à apporter une solution au conflit qui se poursuit depuis plus de trois ans, a annoncé l'envoyé spécial du président russe pour le Porche-Orient, Mikhaïl Bogdanov. «L'idée de mettre en place une voie de négociations parallèle a été avancée afin d'encourager les Syriens à tenir des négociations plus constructives. Il ne s'agissait pas d'une alternative, mais d'une piste auxiliaire. Il s'agissait alors d'inclure au dialogue des Etats capables d'exercer une influence positive sur les Syriens - la Russie et les Etats-Unis, pays initiateurs de la rencontre dite «Genève-2». Mais aussi l'Arabie saoudite, l'Iran, la Turquie, le Qatar et les Nations unies. Même aujourd'hui nous sommes prêts à la discussion de ce sujet», a expliqué le haut diplomate russe. La Russie reste ouverte à toute autre initiative, a ajouté M. Bogdanov. Organisé par la Russie et les Etats-Unis, le deuxième volet des négociations syro-syriennes a pris fin le 15 février à Genève. Les délégations de Damas et de l'opposition n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur aucun point. L'ordre du jour du troisième volet des discussions, dont la date n'a pas encore été fixée, comprend la lutte contre le terrorisme, la création d'un gouvernement de transition et l'adoption d'un mécanisme de réconciliation nationale.