Le domicile familial du détenu politique sahraoui, Ghali Bouhella, à El Ayoun occupée, a été assiégé par la police marocaine qui a interdit à sa famille d'organiser la cérémonie d'accueil de son fils libéré, mardi dernier, de la prison locale marocaine d'Aït Melloul, a-t-on appris de source judiciaire sahraouie. «En dépit du siège policier, des dizaines de citoyens sahraouis ont tenté d'accéder au domicile familial du détenu libéré pour prendre part à la cérémonie, mais ils ont été empêchés par la police marocaine», a ajouté la même source. «Il s'agit de la deuxième fois, en moins d'un mois, que les autorités marocaines interdisent à une famille d'un détenu politique sahraoui libéré, d'organiser une cérémonie d'accueil», précise la même source. «Le 12 juillet dernier, les autorités marocaines avaient interdit à El Ayoun occupée, une cérémonie d'accueil organisée à l'occasion de la libération des détenus politiques Sidi Sebai et Mohamed Djemmour», rappelle la même source.
