Le ministre malien des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a réitéré jeudi à Alger la confiance de son pays à l'Algérie dans son rôle de médiateur dans le dialogue intermalien. "Nous avons réitéré à l'Algérie et à son gouvernement toute notre confiance" dans sa médiation dans le cadre du dialogue intermalien, a déclaré M. Diop à l'issue des travaux de la 6ème session du comité bilatéral stratégique algéro-malien. Il a relevé, à cette occasion, que cette réunion s'est tenue dans un contexte "favorable" marqué par l'adoption, le 24 juillet dernier, de la feuille de route de dialogue entre toutes les parties maliennes sous la médiation algérienne. Il a rappelé, à cet égard, la décision des chefs d'Etat des deux pays, MM. Abdelaziz Bouteflika et Ibrahim Boubacar Keita, de mettre en place ce cadre bilatéral stratégique pour "travailler ensemble et trouver la meilleure voie de ramener la paix et la stabilité dans le nord du Mali". "Cette feuille de route dessine le cadre d'un processus de dialogue en plusieurs phases. Nous nous préparons pour le 1er septembre afin d'entamer la seconde phase", a indiqué le ministre malien, soulignant que celle-ci avait occupé une "bonne partie" des discussions lors de cette 6ème session du comité bilatéral stratégique algéro-malien qui a permis également d'"échanger avec nos frères algériens la meilleure façon d'aborder cette phase", a-t-il mentionné. Le chef de la diplomatie malienne a fait part, à ce propos, de la "détermination" du gouvernement de son pays en vue de parvenir à un accord de paix global et définitif. Qualifiant l'élaboration de la feuille de route de "pas important" pour préserver le processus de dialogue, M. Diop a mis en avant l'état d'esprit "constructif" caractérisant ce dialogue, dans le sens où, a-t-il dit, "toutes les parties (maliennes) ont accepté le principe de l'intégrité territoriale et l'unicité du Mali, ainsi que le caractère laïc et républicain de l'Etat malien". "Nous avons un cadre qui nous permet de discuter, un cadre pacifique. C'est ce message que nous voulons que le monde retienne", a conclu le ministre malien.