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«Les promoteurs privés bientôt associés à la réalisation de structures de services des nouvelles villes» Abdelmadjid Tebboune, ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville :
La réalisation de structures de services, salles de sports, espaces de loisirs, hôtels et bibliothèques dans les nouvelles villes et projets de pôles urbains, sera confiée aux promoteurs privés, a annoncé jeudi à Alger, le ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville, Abdelmadjid Tebboune. «Un appel à participation sera lancé dans un ou deux mois en direction des promoteurs privés intéressés par la réalisation de structures de services au niveau des villes nouvelles et des nouveaux pôles urbains», a fait savoir le ministre, qui répondait à une question orale au Conseil de la nation sur l'état des cités livrées dans le cadre des programmes publics. Il a indiqué que les promoteurs privés pouvaient soumettre leurs projets au ministère de l'Habitat pour bénéficier de terrains dans le cadre des contrats de concession qui leur seront remis en contrepartie d'un cahier des charges à respecter. Le ministère prévoit la réalisation de cinq nouvelles villes à Sidi Abdallah (Alger), Bouinane (Blida), Bouguezoul (Médéa), Hassi Messaoud (Ouargla) et El Menéa (Ghardaïa), en plus de nouveaux pôles urbains dont celui de Draâ Erriche, à Annaba. Cette démarche vise à associer le secteur privé à la réalisation de projets de logements intégrés et dépourvus de structures nécessaires aux côtés des pouvoirs publics, qui, eux, prennent en charge la réalisation des structures de base relatives aux secteurs de sûreté, de santé et de l'éducation. Il a souligné la nécessité de cesser de construire des cités dortoirs dépourvues des moindres commodités et où les fléaux sociaux trouvent un terrain propice à leur prolifération. Pas de livraison de cité AADL sans infrastructures Tebboune expliquera le manque de structures au niveau des cités délivrées dans le cadre de l'AADL par le peu de moyens dont l'agence dispose et les difficultés rencontrées lors de la réalisation du premier programme, liées notamment au problème du foncier. Un tel scénario ne sera pas réédité et l'AADL ne livrera plus aucun projet avant la finalisation de toutes les structures nécessaires, a-t-il assuré. Concernant les capacités des sociétés de réalisation à prendre en charge les différents programmes de logements prévus, le ministre a précisé que la liste restreinte annoncée récemment était en mesure de satisfaire les besoins de toutes les wilayas. Le ministère de l'Habitat a annoncé en juillet dernier que 83 promoteurs nationaux et étrangers ont été retenus parmi les entreprises en mesure de réaliser des projets intégrés de 400 à 2000 unités. Cette liste vient s'ajouter à une première arrêtée en 2013 regroupant les grandes entreprises intéressées par la réalisation d'agglomérations urbaines intégrées de 2000 à 5000 logements. Les promoteurs publics (OPGI et AADL) pourront recourir à ces listes pour choisir une des entreprises dans le cadre du gré à gré. Cela facilitera le lancement des projets, a-t-il précisé. Le ministère a eu recours à ces listes après l'échec de la formule du logement social participatif (LSP) qui reposait sur une relation directe entre promoteur et souscripteur et un rôle limité pour les pouvoirs publics donnant lieu à de nombreux contentieux. «La formule LSP nous a amenés à nous retourner vers la location-vente (dans le cadre des programmes AADL) qui permet une gestion centralisée des programmes de logements et un meilleur contrôle des promoteurs», a encore soutenu Tebboune.