Le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a affirmé que ses services étaient "entièrement prêts" à prendre en charge tout cas suspect de maladie infectieuse identifié, grâce à l'activation du "dispositif d'alerte". Répondant à la question orale d'un membre du conseil de la Nation sur les mesures prises par le ministère de la Santé pour faire face aux épidémies apparues dans certains pays (Ebola, Corona), M. Boudiaf a présenté la politique de son département qui a déjà eu, a-t-il rappelé, à parer à la propagation de certaines maladies à virus grâce à l'activation du dispositif d'alerte mis en place en 2006. Soulignant qu'aucun cas de contamination par le virus Ebola n'a été enregistré en Algérie, le ministre a précisé que le dispositif d'alerte a été renforcé au niveau des ports, des aéroports et des frontières. Il a ajouté que "sur instruction du premier ministre Abdelmalek Sellal, et à l'occasion du retour des hadjis algériens des Lieux saints, des unités médicales ont été installées au niveau des aéroports, affirmant que les décès enregistrés parmi les pèlerins ne sont pas dus à une maladie virale. Le ministre de la santé a en outre indiqué que le dispositif d'alerte prévoit une série de mesures dont notamment la publication d'informations relatives à toute maladie virale suivant les instructions de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Le ministre a rappelé que ce système a été activé en 2009 pour faire face à la grippe porcine et au coronavirus en 2013. M. Boudiaf a annoncé par ailleurs le lancement de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière à partir du 14 octobre, affirmant que les vaccins sont disponibles dans toutes les structures sanitaires et les pharmacies.