La direction générale de la sûreté nationale (DGSN) initiera prochainement un projet de mise en place de "systèmes intelligents" dans les espaces réservés à la garde-à-vue dans les locaux de police, a indiqué, dimanche à Tébessa, le général-major Abdelghani Hamel. Lors de l'inspection du siège de la sûreté de la daïra frontalière d'Oum Ali qu'il venait d'inaugurer, le général-major a souligné que ces "systèmes intelligents" permettront de transmettre des images en temps réels des personnes placées en garde-à-vue et veilleront au respect des principes des droits de l'Homme". Accompagné des autorités locales et des représentants de la société civile, le DGSN a indiqué que la mise en service de la sûreté de daïra d'Oum Ali porte à 95 % le taux de couverture sécuritaire de la wilaya de Tébessa. Insistant sur le respect, en toutes circonstances, des droits de l'Homme et de la loi, le général-major Hamel a souligné l'importance qui doit être accordée au bon accueil des citoyens, à leur orientation et à l'écoute de leurs préoccupations. Le siège de la sûreté de daïra d'Oum Ali comprend des bureaux de police judiciaire, de l'ordre public et de sécurité routière, des locaux pour la garde-à-vue, huit(8) logements d'astreinte et un célibatorium. Le DGSN avait auparavant inauguré, dans la ville de Tébessa, une salle de tir, une salle de sport construite sur 3.030 m2 dont 1.115 bâtis, pour 80 millions de DA, et un hôtel de police de 60 lits baptisé du nom du chahid du devoir l'inspecteur de police Seghir Chenina mort le 3 mai 1994 à Alger. Le général-major Abdelghani Hamel a par ailleurs invité la presse nationale à soutenir la proposition de retirer la police des stades, estimant toutefois que la mise en œuvre d'une telle proposition "ne sera pas chose aisée". Le premier responsable la sûreté nationale s'est rendu, dans l'après-midi, au poste frontalier de Ras Layoune où il a mis l'accent sur l'importance de la police des frontières qui constitue, a-t-il noté, "la première ligne de défense et la gardienne de la sécurité des frontières nationales", préconisant la "coordination avec les autres corps de sécurité". Sur place, le DGSN s'est enquis du fonctionnement de ce poste frontalier, des dispositifs de surveillance et des programmes et équipements utilisés, avant d'appeler les agents en poste à déployer davantage d'efforts pour améliorer continuellement le niveau de performance et veiller, avec vigilance, à la sécurité du pays.