Les responsables des Comités nationaux olympiques d'Afrique ont assuré, vendredi à Alger, que «la bonne gouvernance demeure, jusqu'ici un meilleur indice d'assurance et de protection» pour leurs mouvements olympiques. Réunis à Alger durant deux jours, à l'occasion d'un Forum régional de solidarité olympique au sein des CNO d'Afrique, les membres de l'exécutif de l'Association des comités nationaux olympiques africains (Acnoa) et les représentants de 50 Cnoa, ont débattu et examiné les questions relatives à la vie olympique, collecté les différentes problématiques ainsi que les éléments de réflexion et en assurer le suivi. Le Forum a, donc, traité trois thèmes, à savoir l'autonomie des CNO, la bonne gouvernance, l'arbitrage et la médiation. Les différentes expériences exposées lors de la rencontre, par les deux groupes de travail (groupe des pays francophones et anglophones), ont relevé la «nécessité de maintenir la coopération et les relations harmonieuses avec les partenaires extérieurs dont les gouvernements», a indiqué M. Jérôme Poivey, responsable des relations institutionnelles et gouvernance avec les CNO, évoquant l'autonomie des instances olympiques. Abordant la question de la bonne gouvernance, la responsable des sources d'information au département des relations avec les CNO, Joëlle Simond, a présenté un nouveau projet qui facilitera, a-t-elle estimé, le travail des CNO». «Ce projet qui permettra à ses utilisateurs, en pratique, de comprendre, gérer, évaluer et planifier la bonne gestion au sein des CNO», a expliqué Melle Simond. Pour permettre l'adhésion rapide au projet, elle a annoncé que des outils adéquats de travail seront mis, en premier lieu, à la disposition des membres de l'Acnoa. Les participants au Forum dont les quelques intervenants étaient convaincus de la nécessité «d'appuyer la mise sur pied des stratégies garantissant leur autonomie et d'adopter la bonne gouvernance, comme seule approche de gestion de leurs structures olympiques». Quant à l'arbitrage et la médiation sportifs, des explications et éclaircissements ont été donnés, notamment «les mécanismes, le champ d'intervention et les missions qui leur sont assignés». Les intervenants ont rappelé que le mouvement olympique reste une source de rayonnement et les conflits qui surgissent entre des instances sportives et gouvernementales en Afrique ne font jamais honneur. «Ces conflits doivent être résolus dans le respect mutuel et harmonieux, comme le préconise le Comité international olympique (CIO)», a expliqué, quant à lui, le président de l'Acnoa, le général Lassana Palenfo présent aux travaux du Forum. Il a assuré que l'Acnoa est toujours prête à être le médiateur dans les cas de litige, à condition «qu'elle soit saisie», précisant, par contre, que le soutien financier des gouvernements au mouvement sportif «doit conduire à la complémentarité entre eux et les CNO et pas à l'ingérence». Enfin, les représentants des CNO d'Afrique ont tenu à saluer les efforts de l'Acnoa et de la solidarité olympique et leur soutien aux mouvements olympiques en Afrique, qualifiant les termes soulevés lors du Forum d'Alger, revêtent une grande importance et portent sur des intérêts particuliers à chaque comité olympique.