La police recherchait activement lundi dix Libanais et trois Soudanais qui se cacheraient parmi les bédouins du désert du Sinaï au lendemain de l'annonce du démantèlement d'une cellule du Hezbollah, a annoncé un responsable de la sécurité égyptienne. Ce responsable, qui a requis l'anonymat, a précisé que ces suspects se seraient réfugiés dans le secteur du village d'Al Nakhl, dans le centre du Sinaï, et les autorités craignent qu'ils ne tentent de s'échapper soit par le nord vers Ghaza, à 200 km de là, grâce aux très nombreux tunnels palestiniens, soit par le sud vers les stations balnéaires égyptiennes. Autre signe de tension dans la région : un responsable de la sécurité égyptienne a annoncé qu'un garde-frontière égyptien a été tué d'une balle dans la nuque alors qu'il patrouillait le long de la frontière avec Israël. Ce responsable a précisé que le garde-frontière a été tué tôt lundi et qu'une enquête a été ouverte. Dimanche, des responsables égyptiens et israéliens ont annoncé que cette cellule de 49 membres présumés de l'organisation chiite pro-iranienne arrêtés en Egypte envisageait d'attaquer des touristes israéliens mais aussi des intérêts égyptiens dans des stations balnéaires du Sinaï. Des ceintures d'explosifs et des matériels servant à la fabrication de bombes ont été saisis. Les agents du Hezbollah présumés ont été accusés également de vouloir acheter un bateau pour faire de la contrebande d'armes en provenance du Yémen, du Soudan et de Somalie.