L'Union africaine (UA) a salué lundi l'engagement des parties Libyennes à observer une cessation des hostilités, soulignant que le dialogue demeure la seule voie pour surmonter les divergences en vue d'un règlement du conflit qui secoue le pays depuis fin 2011. L'organisation se félicite dans un communiqué de l'annonce d'un cessez le feu en Libye par la coalition Fajr Libya et l'Etat Major de l'Armée Libyenne, rappelant qu'elle n'a eu de cesse d'appeler les parties libyennes à mettre un terme immédiat à la violence qui déchire le pays et à recourir au dialogue. Elle exhorte les parties libyennes à honorer les engagements pris et à tirer profit de ce développement positif en vue d'accélérer la recherche d'une solution durable à la crise. L'UA réitère également son engagement, en collaboration avec les pays de la région, ainsi qu'avec le reste de la communauté internationale et ce dans le cadre du Groupe international de contact pour la Libye (GIC-L), à continuer à appuyer les parties prenantes et le peuple libyens dans leurs efforts visant à relever les défis immenses auxquels leur pays est confronté et à promouvoir une véritable réconciliation nationale. "Une Libye en paix, stable et démocratique constituera un formidable atout pour l'ensemble du continent", relève le communiqué. La Présidente de la Commission de l'UA, Nkosazana Dlamini-Zuma, a réitéré samedi l'engagement de l'organisation panafricaine à "contribuer de toutes les manières possibles à la recherche d'une solution durable" à la crise en Libye. A cet égard, la commission est en train de prendre les dispositions nécessaires pour l'organisation, le 28 janvier 2015 à Addis Abeba, de la deuxième réunion au niveau ministériel, du GIC-L, qui a été créé par le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l'UA lors de sa 459ème réunion, tenue à New York, le 23 septembre 2014. Dimanche, l'armée libyenne a annoncé un cessez-le-feu, comme l'a fait vendredi la milice Fajr Libya, pour soutenir les négociations de Genève. Plusieurs parties libyennes ont participé mercredi et jeudi à Genève à une réunion sous l'égide de l'ONU pour tenter de sortir la Libye de la crise dans laquelle elle s'est enfoncée depuis la chute et la mort de Maamar El-Gueddafi en octobre 2011, avec deux Parlements et gouvernements rivaux, ainsi que de puissantes milices se battant pour le contrôle des villes et la manne du pétrole. L'ONU a annoncé à l'issue de cette première session que les participants étaient parvenus à un accord sur un calendrier en vue de former un gouvernement d'union.