Les prix du pétrole grimpaient de nouveau mardi en cours d'échanges européens, soutenus par des achats spéculatifs dans un marché restant toutefois inquiet quant à la surabondance d'offre. Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 60,76 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,22 dollar par rapport à la clôture de lundi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 71 cents à 50,30 dollars. Les prix de la référence européenne du brut se reprenaient mardi, après avoir perdu près de 5% de leur valeur la veille. Le Brent avait pourtant terminé sur une bonne note en février, gagnant près de 18% sur le mois, une performance plus vue depuis mai 2009. Le WTI grimpait lui aussi, aidé par un rebond technique mardi mais la surabondance d'offre sur les marchés continuait de peser sur les cours, la plupart des analystes n'entrevoyant pas de rebond ferme des prix avant le deuxième semestre 2015, voir la fin de l'année. Les statistiques hebdomadaires du Département américain de l'énergie américain (DoE) qui sortent le mercredi devraient donc continuer à influencer les cours du WTI. Les marchés prêtaient également attention aux négociations sur le nucléaire iranien qui ont repris lundi. Les puissances occidentales, qui ont imposé à l'Iran un arsenal de sanctions économiques, y compris contre le secteur pétrolier, sont engagées sans de difficiles négociations avec Téhéran pour le convaincre d'abandonner son programme nucléaire controversé. D'autant plus que les analystes notaient que la production en Libye avait grimpé au dessus des 400,000 barils par jour, d'après la compagnie nationale de pétrole libyenne, et que la production irakienne augmentait après avoir été affecté par des intempéries en février.