Les prix du pétrole perdaient du terrain mercredi en cours d'échanges européens, sous pression avant la publication des stocks hebdomadaires de brut américains jeudi, mais le marché restait plutôt optimiste malgré des fondamentaux baissiers. Vers 11H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 61,57 dollars sur, l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,54 dollar par rapport à la clôture de mardi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en mars perdait 1,12 dollar à 52,93 dollars. Les cours de l'or noir restaient sous pression avant la publication des stocks américains de pétrole par le Département américain de l'Energie (DoE) jeudi pour la semaine close le 13 février. Habituellement publiés le mercredi, les chiffres hebdomadaires du DoE ont été repoussés d'un jour en raison d'un férié aux Etats-Unis lundi. De nombreux analystes s'attendent à une nouvelle hausse record des stocks jeudi, même si la vague de froid sur la côte est des Etats-Unis pourrait avoir fait baisser les réserves de produits distillés, dont le fioul de chauffage. Lors de la semaine achevée le 6 février, les réserves de brut avaient atteint un nouveau plus haut depuis 1982, augmentant de 4,9 millions de barils, à 417,9 millions. Avant le rapport du DoE, les statistiques hebdomadaires de la fédération professionnelle du secteur API seront très surveillées, les opérateurs y cherchant des indications sur le niveau des stocks américains. Mais les marchés peinaient toujours à trouver une direction après une journée d'échanges très volatile mardi. Les cours du Brent avaient en effet atteint leur plus haut niveau depuis le 18 décembre, à 63 dollars le baril après avoir évolué à la baisse l'essentiel de la journée. "Ce comportement des cours montre que les prix de l'or noir veulent toujours grimper", notaient les analystes de Commerzbank. Le Brent était également toujours soutenu par les perturbations de production en Libye, selon Commerzbank. La production est tombée à 150.000 barils par jour (bj) en Libye après une attaque sur le pipeline reliant les champs pétroliers de Sarir qui produisaient 185.000 bj au port de Marsa al-Hariga, selon les analystes de JBC Energy.