La Ligue du Football Professionnel (LFP) tiendra, cet après-midi à l'hôtel Sheraton du Club des Pins, son assemblée générale ordinaire. Les membres de l'AG, composée essentiellement des représentants des clubs professionnels des Ligues 1 et 2, auront à adopter les bilans moral et financier de l'exercice 2014. Ces bilans passeront sans doute comme une lettre à la poste. Le clou de l'assemblée est bien évidemment l'avenir du président Mahfoud Kerbadj à la tête de cette LFP qui gère les championnats de Ligue 1 et de Ligue 2. Kerbadj a annoncé une nouvelle fois sa démission pour «des raisons personnelles et de santé», mais les présidents des clubs ne l'entendent pas de cette oreille et comptent lui forcer à nouveau la main pour qu'il termine au moins son mandat qui va expirer en été 2016. «On souhaite vivement que Kerbadj continue sa mission à la tête de la LFP surtout qu'on est en milieu de saison. On espère qu'il aille jusqu'à la fin de son mandat», lance l'un des membres les plus influents de l'AG, en l'occurrence Abdelkrim Medouar de l'ASO Chlef, qui avait, lui, quitté le conseil d'administration de cette Ligue pour manque de prérogatives. C'est ce manque de prérogatives et de pouvoir qui pousse aussi Kerbadj à vouloir quitter le navire. Les présidents des clubs ont réclamé la révision des statuts de la LFP pour la libérer du joug de la FAF, mais ils ont buté sur le refus du patron du football national, Mohamed Raouraoua, qui fait la pluie et le beau temps. Le président de la Ligue va-t-il camper sur sa position ou revenir à de meilleurs sentiments ? Réponse cet après-midi. Il est à noter que Kerbadj est le premier président de la LFP qui a remplacé la LNF depuis le passage au professionnalisme. Si son départ se confirme, c'est le représentant de la FAF au niveau du conseil d'administration, à savoir Faouzi Guellil, qui devra assurer l'intérim jusqu'à la tenue de l'assemblée générale élective.