Le chef de la mission de l'ONU au Mali (Minusma), Mongi Hamdi, a exhorté lundi «les rebelles du nord du Mali à signer l'accord d'Alger», soulignant qu'«ils n'ont pas d'autre choix». «Il n'y a pas d'autre choix, d'autre option que de s'inscrire dans la logique de paix, dans la logique de cet accord», a déclaré le chef de la Minusma, dans des propos diffusés lundi par la télévision publique nigérienne, après avoir rencontré le président nigérien Mahamadou Issoufou dimanche à Niamey. «Nous pensons, comme le président l'a dit, que l'accord, même s'il n'est pas parfait, présente une base solide sur laquelle les Maliens et les Maliennes pourront éventuellement bâtir une paix durable», a estimé M. Hamdi. M. Hamdi avait déjà souligné à Bamako que l'accord paraphé à Alger constituait une «base solide» sur laquelle les Maliens pourraient bâtir une paix et une stabilité durables. Le gouvernement malien a également appelé plutôt lundi «les rebelles du nord du Mali à parapher l'accord de paix» conclu le 1er mars à Alger, pour se démarquer des dernières attaques meurtrières dans le pays. Par ailleurs, le chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, a déclaré, lundi, que les violences qui ont ensanglanté le Mali ce week-end étaient une «attaque claire contre la paix», dénonçant une alliance «objective» entre «groupes terroristes» et «narcotrafiquants» pour faire dérailler le processus entre Bamako et les rebelles du nord.