Le président du CA Bordj Bou Arréridj, Salah Bouda, ne cache pas sa fierté et sa joie après la qualification historique de son équipe pour la finale de la Coupe d'Algérie. «J'ai passé 30 ans au CABBA et je suis content qu'on puisse jouer enfin une finale de Coupe d'Algérie. J'étais très optimiste, car notre adversaire était l'ESS, une équipe qui nous réussit bien quelle que soit sa force. Même si on était menés au score, je n'ai pas douté un seul instant. Je savais qu'on allait égaliser et nous qualifier, car on a une équipe de caractère. Nos joueurs ont du souffle et ne baissent jamais les bras. C'est leur principale force», dira le président du CABBA, en passe de réaliser sa meilleure saison parmi l'élite sous la houlette de Abdelkader Iaïch. Bouda a eu la main heureuse en s'attachant les services de ce technicien très discret. Après un début de saison catastrophique sous la conduite du bouillonnant Rachid Bouarrata, les Criquets ont fait une remontée spectaculaire au classement du championnat où ils sont en course pour le titre national et se retrouvent en finale de coupe pour la première fois dans l'histoire du club des Bibans. Pour son dernier mandat, Bouda veut s'offrir un premier titre et marquer davantage l'histoire de son club. «On a une équipe modeste qui ne renferme aucune vedette, mais on y croit. On fera tout pour ramener cette coupe à Bordj», lance le très réservé boss bordji qui regrette cette plaisanterie de mauvais goût relative au prétendu décès du père de l'héroïque gardien de but, Merouane Kial. «Certains ont voulu nous gâcher la fête. J'ai appelé moi-même le père de Kial qui se porte bien», a-t-il conclu.