Le cahier des charges en préparation, devant régir l'activité des concessionnaires automobiles, va exiger dix (10) équipements de sécurité dans les véhicules neufs commercialisés en Algérie, a indiqué, hier à Alger, le président de l'Association nationale des concessionnaires automobiles d'Algérie (AC2A), Mourad Oulmi. Il fera observer que ces nouvelles règles vont impacter les prix, déjà en hausse depuis quelques mois. «Le nouveau cahier des charges, en cours d'élaboration, imposera aux concessionnaires de commercialiser des véhicules dotés d'au moins dix équipements de sécurité, entre autres, des airbags et un système de freinage ABS», a expliqué M. Oulmi lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation de la 18e édition du Salon international de l'automobile qui se tiendra à partir d'aujourd'hui jusqu'au 28 mars au Palais des expositions (Pins maritimes, Alger). Toutefois, ces nouvelles règles de sécurité pourraient augmenter les prix des véhicules, déjà en hausse depuis quelques mois à cause de l'appréciation du dollar face à la monnaie nationale, selon le président de l'AC2A. Un groupe de travail, mis en place au niveau du ministère de l'Industrie et des Mines, élabore actuellement, en collaboration avec l'AC2A, le nouveau cahier des charges comportant les dispositions du décret du 8 février dernier fixant les conditions et les modalités de l'activité de concessionnaire. La souscription à ce cahier des charges est exigée pour l'obtention de l'agrément définitif de concessionnaire. Oulmi a appelé, par ailleurs, à l'instauration de normes strictes d'émission de CO2 et fixant les limites maximales d'émissions polluantes des moteurs de véhicules qui doivent être accompagnées par l'amélioration de la qualité de carburant commercialisé en Algérie. Concernant l'obligation de prévoir dans le programme d'importation du concessionnaire un quota de véhicules roulant au GPL/C, le président de l'AC2A a demandé d'améliorer la praticabilité de cette mesure en renforçant le réseau de distribution de ce carburant. Il a mis également l'accent sur la nécessité d'instaurer des avantages fiscaux pour l'importation de ce type de véhicules et d'encourager leur utilisation. Par ailleurs, Oulmi a souligné que la 18e édition du Salon international de l'automobile qui verra la participation de 54 exposants dont 30 concessionnaires, sera placée sous le signe de la professionnalisation du métier de concessionnaire ajoutant que des remises importantes y seront appliquées. Cette édition sera marquée par l'exposition de la première voiture «made in Algeria», la Renault Symbol, outre des nouveautés mondiales de l'automobile.