Une enveloppe de 100 milliards de dinars a été consacrée par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales pour le financement des plans communaux de développement (PCD) dans l'ensemble des collectivités territoriales du pays. C'est ce qu'a annoncé hier le secrétaire général du MICL, Ahmed Adli lors d'une visite à la wilaya de Sétif. Adli a indiqué que «ces moyens sont destinés à la poursuite de l'effort de développement local visant à améliorer le cadre et les conditions de vie du citoyen». Ce responsable a toutefois souligné, l'importance de la récente restructuration du Fonds commun des collectivités locales (FFCL) afin d'en améliorer l'efficacité et d'assurer l'équilibre entre les communes en fonction des priorités déterminées au niveau local avec la contribution de la société civile dans le cadre de la démocratie participative. Par ailleurs, le SG du ministère de l'Intérieur qui a présidé, dans la grande salle de réunion de la wilaya, une session de formation de trois jours a tenu à rappeler les moyens déployés par le département de l'Intérieur pour améliorer le niveau de qualification et de compétence des fonctionnaires de l'administration et des élus locaux afin de fournir un service de qualité au profit du citoyen. Cet objectif du ministère prévoit l'ouverture de centres d'appels de formation dans chaque wilaya du pays afin de renforcer le réseau des structures déjà existantes. S'attardant sur les efforts fournis tout au long de l'année 2014 en la matière, le responsable a estimé à 18 000, le nombre de fonctionnaires et élus locaux formés par le MICL durant cette année, sans compter l'organisation de sessions de formation en Algérie et à l'étranger, encadrées par des experts et des spécialistes. Ces actions, a poursuivi M. Adli, sont dues à la volonté et la détermination de l'Etat à moderniser et promouvoir l'administration aux niveaux central et local, et à renforcer la démocratie participative au service du citoyen. Après avoir évoqué les axes de cette session de formation regroupant , pour la premier fois, les présidents des assemblées populaires de wilayas (APW) de l'ensemble du pays, Adli est revenu, dans ce contexte, sur les nombreux acquis obtenus en matière de rapprochement de l'administration du citoyen et l'éradication de la bureaucratie, citant, à ce propos, la concrétisation prochaine de la carte d'identité biométrique, le registre national de l'état-civil et la réduction du nombre de pièces administratives . Cette cession de trois jours, encadrée par des cadres centraux du ministère de l'Intérieur, de représentants d'autres ministères, d'enseignants de l'Ecole nationale d'administration (ENA), des cadres de la Protection civile et d'universitaires, est axée sur des problématiques liées à l'organisation de la wilaya, aux finances locales, à la gestion des risques et des crises, à la vision prospective territoriale, à la stratégie nationale de protection de l'environnement, à la politique d'aménagement du territoire et à l'urbanisme.