Le coordinateur sahraoui avec la Minurso, M'hamed Khadad, a démenti l'existence de nouvelles propositions pour le règlement de la question sahraouie, affirmant que "les allégations de certains médias marocains à ce propos sont sans fondement". Dans une déclaration dimanche à l'Agence de presse sahraouie (SPS), M. Khadad a souligné que "les allégations de certains médias marocains faisant état de nouvelles propositions pour le règlement de la question sahraouie sont dénuées de fondement", précisant que "la seule solution passe par le biais d'un référendum d'autodétermination pour la décolonisation du Sahara occidental". Concernant les réunions ayant regroupé la délégation sahraouie chargée des négociations avec l'envoyé personnel de l'ONU, Christopher Ross, lors de sa récente visite dans les camps des réfugiés sahraouis, M. Khadad a indiqué que ces rencontres ont porté sur "le contenu du rapport qui sera soumis par le secrétaire général de l'ONU au conseil de sécurité en début avril prochain, outre les rounds de négociations entre les parties au conflit, après l'adoption par le conseil de sécurité de sa décision sur le Sahara Occidental". Le coordinateur sahraoui a appelé l'ONU à émettre des "signes positifs" pour "relancer le processus de règlement, mettre fin aux tergiversations marocaines et fixer un rendez-vous pour l'organisation d'un référendum sur l'autodétermination du peuple sahraoui". Le conseiller juridique des Nations unies, le suédois Hans Corell, a suggéré l'examen de trois options. Il s'agit de "permettre à la Minurso d'administrer le territoire et d'organiser le référendum", d'"exiger de l'Espagne d'assumer sa responsabilité en tant que +puissance administrative+ et de l'obliger à organiser un référendum et enfin reconnaître la République arabe sahraouie et démocratique (RASD)", a rappelé le coordinateur sahraoui avec la Minurso. Par ailleurs, le responsable sahraoui a appelé la mission de la Minurso "à s'acquitter de son rôle, en tenant compte de la nature du conflit", le Sahara Occidental étant "un territoire occupé et le Maroc, une force d'occupation qui ne détient aucune souveraineté sur le territoire". "Toute négligence de ces faits aura un impact négatif sur la coopération entre le Front Polisario et l'ONU", a-t-il conclu.