Le président sud-africain, Jacob Zuma, a achevé hier sa visite de trois jours en Algérie. Il a eu un entretien mardi avec le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l'issue duquel il a qualifié sa visite de «réussite». La réussite s'est traduite notamment par l'«engagement» des deux pays à poursuivre la tradition de concertation. Zuma, qui a qualifié l'Algérie de partenaire «stratégique» en Afrique du Nord n'a pas omis de souligner le caractère «historique» des relations unissant les deux pays et les deux peuples. L'Algérie et l'Afrique du Sud ont d'ailleurs confirmé hier la «convergence totale» de leurs positions et de leurs analyses politiques sur les principales questions bilatérales, régionales et internationales. Les présidents Bouteflika et Zuma ont réitéré, à cet effet, leur «engagement commun à poursuivre la tradition de concertation qui anime les deux pays», indique un communiqué conjoint rendu public à l'issue de la visite. Ils ont également souligné que cette visite «illustre l'intérêt qu'accordent les deux chefs d'Etat au renforcement des liens traditionnels d'amitié, de solidarité et de coopération qui unissent les deux pays, et traduit leur volonté commune de consolider leurs relations de partenariat stratégique, reflétant ainsi les aspirations des peuples algérien et sud-africain». Les deux chefs d'Etat ont relevé «avec satisfaction» les recommandations adoptées et les résultats réalisés dans le cadre de la sixième session de la haute commission binationale de coopération algéro-sud-africaine. Cette rencontre a constitué une occasion pour les deux pays de «passer en revue l'état de la coopération bilatérale dans plusieurs domaines et confirmer leur détermination à renforcer davantage le partenariat à travers les différents mécanismes de coopération bilatérale». Les deux présidents ont relevé l'existence de «nombreuses opportunités» de coopération dans divers domaines, notamment ceux des sciences et des technologies, de l'enseignement supérieur, de l'énergie, des mines, des arts et de la culture, du tourisme, des travaux publics, du commerce et de l'investissement. Réaffirmant leur attachement aux principes fondamentaux de paix, de sécurité et de développement, les deux chefs d'Etat ont reconnu le «rôle important» de l'Algérie et de l'Afrique du Sud et «la responsabilité qui leur incombe dans la promotion de la paix, de la stabilité et de la sécurité dans leurs régions respectives, en Afrique et dans le monde», souligne la même source. Les présidents Bouteflika et Zuma ont renouvelé leur «plein soutien» aux efforts de l'Union africaine dans la recherche de solutions africaines aux problèmes africains, et réaffirmé «la nécessité d'œuvrer en faveur des initiatives visant à assurer le développement économique et social du continent». D'autre part, ils ont exprimé leur «profonde conviction» que le Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad) «demeure un programme servant de modèle adéquat pour la résolution des défis multidimensionnels de l'Afrique».